Il vient tout juste de sortir un autre EP « uncaged« . Qu’est ce qui ressort de l’écoute ? dès la première chanson « better with butter » on a l’électrotympangramme qui danse. C’est frais, la voix est chaleureuse, le rythme est entrainant, c’est jazzy/bluesy. Puis avec « farewell my love » on passe à plus sombre, plus grave, plus entêtant. Mais c’est reparti avec le funky « lost generation« , là l’électrotympangramme bat tellement fort que ça se répercute sur le système nerveux qui ordonne à nos hanches (et au reste tant qu’à faire) de bouger. Puis on fini par une magnifique reprise de « dream a little of me ». Quatre titres… trop court !!!!!
Il est francais, a 25 ans, s’appelle Charles et à l’écoute on jurerait s’être trompé de cd et avoir pris un des disques que nos parents écoutaient dans leur jeunesse, parents qui ne jurent que par Otis Redding, BB King, Miles Davis. Encore un exemple que la musique ne connait aucunes frontières et que l’habit ne fait pas le moine, parlons crument ici on peut dire que le blues peut aussi être l’affaire des blancs. Si nous devions le comparer à un autre artiste ça serait Jamie Cullum, pour le jazz « bebop », qui a comme instrument de prédilection le piano, pour Charles c’est l’harmonica, instrument souvent vu comme étant peu glamour mais en l’écoutant en jouer vous allez vite changer d’avis.
Certains seront peut être un peu gêné par la façon « yaourt » de chanter et là me vient à l’esprit les paroles « Ils me disent tous le yaourt abandonne alors en secret je fais tourner la MPC j’improvise danone » de la chanson « vocab » d’Hocus Pocus. Un bon Pasi Nova (vous m’excuserez du jeu de mot) ça fait toujours plaisir
Il sera en concert gratuit le 24 novembre au restaurant-bar Le China (Paris 12 ème)
A bon entendeur
Lamiya Aït-Saïd