Vous êtes toujours dans l’extension des 70 sujets tabous explorés dans mon show Martin Petit et le micro de feu. Chaque semaine j’ajoute ici des tabous qui ne sont pas abordés dans le spectacle pour le simple plaisir de finir la job.
Tabou # 74 La peur et le parti Libéral
Je vous averti j’ai de la misère à rire de ce que je trouve très grave.
Jean Charest se fait traiter de « parrain » du parti Libéral, ce qui est faux, Jean Charest, est, rien de plus et rien de moins qu’un employé du parti Libéral du Québec qui, lui, est contrôlé par des gens très puissants, point. Jean Charest est un employé, un politicien de carrière, avec un plan de carrière, il est pas là pour faire « le ménage ».
Le premier ministre ne veut pas d’une commission d’enquête sur le monde de la construction? Pourtant la solution est si simple. Le PQ et le PLQ n’ont qu’à dire que Jean Charest intervient directement dans l’octroi des contrats en construction, et hop on attaque sa réputation? Commission d’enquête!!!
Mais le public n’est pas dupe. Dans les mairies, ça magouille. À Montréal? C’est énorme! Laval…Terrebonne…name it, les gens qui habitent les villes savent qui blanchit quoi et où. Le parti Libéral et son éthique élastique est un parti qui n’a pas moralement l’adn pour chicaner personne. On le sait aussi. Mais on estime que c’est 20% en trop que l’on finit par payer pour des viaducs qui tombent et des routes trouées. Ce 20% c’est des médecins de famille pour tous, des hôpitaux, des infirmières, des médicaments, et des profs qui ne décrochent pas.
On a pas un premier ministre, on a un employé d’un parti qui n’a pas la conscience tranquille, qui refuse de débattre, qui porte un tabou lourd.
Il y a des gros mots (houuuu on est outré…) qui se disent à Québec, mais il y a pas de gros gestes qui se posent. Après la grande noirceur, la grande torpeur est commencée et c’est les libéraux qui coupent l’oxygène.
Ce serait plaisant de penser « courage » quand on choisit des leaders.