Le Vatican veut donc avoir de bonnes relations avec les responsables d'un État qui dirige et arme le terrorisme international.
Le pape Benoît XVI, en réponse à une lettre de Mahmoud Ahmadinejad en octobre 2010 dans laquelle ce dernier appelait à une "coopération étroite pour la défense de la liberté religieuse", écrit "Je suis convaincu que la création d'une commission bilatérale serait particulièrement bienvenue pour traiter les questions d'intérêt commun, y compris celle du statut juridique de l'Église catholique dans le pays".
La défense de la liberté est elle crédible dans la bouche du Président de l'Iran islamiste?
La liberté est totalement étrangère à ce régime religieux fanatique.
Quant à l'Église catholique romaine, elle ne la défend que quand cela l'arrange.
Le pape y souhaite que "les relations cordiales" existant entre les deux États "continuent à progresser, de même que celles de l'Église locale avec les autorités civiles".
Comment peut-on avoir des relations cordiales avec le Diable?
Benoît XVI qui dit que "le dialogue interreligieux et interculturel est un chemin fondamental vers la paix" ajoute que les "croyants" de quelque religion qu'ils soient ont "une responsabilité spéciale et peuvent jouer un rôle décisif, en coopérant sur des initiatives communes". Une telle initiative va permettre au dictateur et au régime iranien de se donner une aura de sainteté à laquelle personne ne peut vraiment croire.
Il poursuit "La paix", basée sur "la promotion de la dignité de la personne humaine", est "avant tout un don de D.ieu" mais "elle est aussi le résultat des efforts des hommes de bonne volonté".
Doit-on rappeler au pape Benoît XVI que la notion de la paix pour Mahmoud Ahmadinejad est de vouloir détruire l'État d'Israël et le peuple juif. Est-cela être de bonne volonté?
Et pour le pape Benoît XVI, la torture et les pendaisons des gays ainsi que la lapidation des femmes ayant des relations sexuelles hors mariage en Iran sont sans doute une façon de respecter la dignité de la personne humaine.
Il faut dire qu'aux yeux de l'Église catholique romaine, l'homosexualité et les relations sexuelles hors mariage sont condamnables.
Il a relevé "Dans plusieurs pays, ces communautés doivent faire face à la discrimination et même la violence et n'ont pas la liberté de vivre et de confesser publiquement leur foi".
La négation de la vérité est une méthode habituelle des responsables iraniens. Mahmoud Ahmadinejad avait bien nié l'existence d'homosexuels en Iran, et nie la Shoah.
Un virage semble tourné par l'Église catholique romaine, puisque le Vatican lors de ce synode, a condamné l'État d'Israël, et maintenant se rapproche de l'Iran, État islamique antisémite.
Seigneur, que la honte soit sur ce pape.