Semi-marathon de Boulogne: Yes I can!

Publié le 14 novembre 2010 par Allo C'Est Fini
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Très honnêtement, il y a de cela un an, je ne me sentais pas capable de courir 20km. Quelques rencontres, un peu de motivation et quelques entraînements ont suffi à franchir ce cap. Avec un chrono « décent »: 1h58mn06 (chrono officiel).

Cette course, je l’ai menée aux couleurs de Yoplait, dont le président Lucien Fa m’avait gentiment invité à rejoindre l’équipe d’« Elle court, elle court la petite fleur, avec Daniel ». Quelques sérieux coureurs dans cette équipe, parmi lesquels Patrick Metay (marathonien, 3h47 à NY la semaine passée) et Didier Leibovici, qui m’ont guidé dans toutes les étapes de cette première course: retrait du dossard, motivation, échauffement, conseils sur la tenue en course.

Je retire de nombreux enseignements de cette première course:

  • Premier enseignement: c’est possible. Je me faisais un film sur la difficulté d’un 20km, c’est largement abordable, si on a une bonne condition physique, et avec 2 mois de préparation. Mon régime: Une course longue (15km) le dimanche, deux joggings courts (6km) en semaine, dont un fractionné et un de récupération. Je me suis bien sûr motivé pour un second semi (vraisemblablement Paris en mars prochain et avec la même équipe), et commence à songer sérieusement à une hypothèse « marathon » d’ici un an.
  • La course sous la pluie, je m’en faisais tout un plat. Au final, avec une casquette, et une tenue très légère, c’est quasiment plus agréable que de courir sous la chaleur. Certes, il ne tombait bas des trombes d’eau sur l’ouest parisien ce matin, mais de fines gouttelettes, qui permettraient de rafraîchir la machine.
  • Les ravitaillements, c’est indispensable; Michael Tartar me l’avait rappelé dans un commentaire sur un post précédent, mieux vaut perdre quelques secondes à se ravitailler que quelques minutes à souffrir en fin de course. Habitué à courir à jeun, j’ai pu constater la différence ce matin: quelques figues sèches à 10km, quelques raisins secs à 15km, et deux bouteilles d’eau m’ont littéralement propulsé dans les kilomètres qui ont suivi leur ingestion. Parti plutôt lentement (6mn au hm), j’ai pu finir sur une moyenne de 5mn30 par la suite, et gambader joyeusement sur les 4 derniers kilomètres, me surprenant à un sprint final.

Voici au final mes chronos km par km via RunKeeper.

Enfin, je tenais à dédier cette course à mon oncle Serge, décédé hélas une heure avant le départ, d’une terrible maladie.