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Les Chasses du Comte Zaroff

Publié le 14 novembre 2010 par Olivier Walmacq

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genre: aventures
année: 1932
durée: 1h10

l'histoire: Un chasseur de renom échoue sur une île à la suite d'un naufrage dont il est le seul survivant. Le Comte Zaroff le recueille et le soigne. Seulement, il s'aperçoit que ce Comte entretient une passion pour la chasse et recherche de nouvelles sensations.

la critique de Eelsoliver:

Difficile de répertorier un tel film qui hésite entre aventures, fantastique et épouvante. Pour toutes ces raisons, j'ai failli ranger les chasses du Comte Zaroff, réalisé par Ernest B. Schoedsack en 1932, dans la catégorie inclassable.
Toujours est-il que ce film constitue probablement le tout premier survival de l'histoire du cinéma. Sans lui, tous ces films d'horreur reposant sur une chasse à l'homme n'existeraient pas.

C'est donc une oeuvre importante et surtout un film brillant, tourné dans la foulée de King Kong et destiné à rembourser les sommes accumulées par une telle production.
Donc, les chasses du Comte Zaroff est tourné pour trois fois rien. On s'attend alors logiquement à un film mineur. Ce n'est absolument pas le cas. Bien au contraire.

Suite à un naufrage, un chasseur réputé atterrit dans la demeure macabre du Comte Zaroff. Le héros est alors reçu par l'étrange domestique du bourgeois.
Certes, le Comte est énigmatique mais l'accueil est plutôt courtois. Le héros est alors en confiance. Pourtant, très vite, le Comte Zaroff lui propose de participer à un jeu.

La chasse étant une activité trop ennuyeuse, elle devient alors une partie de chasse à l'homme. Le héros refuse de jouer les assassins et d'abattre des personnes sans défense.
Il devient donc le gibier et doit échapper aux flêches du Comte, bientôt armé d'un fusil. Le héros est également accompagné d'une jeune femme, elle aussi condamnée à mourir.

L'aventure se déroule en milieu naturel et propose un film rythmé, glauque, sombre et sans concession. Les acteurs sont également très bons.
Ernest B. Schoedsack explore la nature humaine qui revient à ses premiers instincts primitifs. Une oeuvre forte et essentielle. Attention, chef d'oeuvre !

Note: 18/20


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