Les chiens ne font pas des chats, c'est bien connu! Et en digne héritier de leur mère, mes doudoux sont de petits télé-addicts... enfin ils sont plus précisément des Dessins animés-ovore. Ils ont commencé en petits joueurs avec Oui-Oui et Dora, comme beaucoup de petits farfadets, mais aujourd'hui, ils en veulent plus! Même si je ne suis jamais à l'abri d'une demande type "Maman! On veut regarder Oui-Oui", en général, ils jouent plutôt dans la cour Disney, Pixar & DreamWorks. Le DA le plus demandé par leur soin est : la trilogie Shrek ! Ouf ils ont bons goûts! Ca aurait pu être pire.
Mais de toute façon, il faut que je vous avoue quelque chose... Hi! I'm MissBrownie. I'm dessins animés - ovore! Zut je ne sais plus dire dessins animés en english... Il va falloir que je lâche "L'entraînement Cérébral" pour commencer "English Training"! Enfin bref... C'est un fait, j'aime les dessins animés (contrairement à mère-pas-top )... Quand je dis dessins animés, Dora , Oui-Oui et Cie sont hors catégorie, ne vous meprenez pas, je ne suis tout de même pas folle ! Je parle de vrais DA, de ceux qui ont droit de passer au cinéma, de ceux qui durent minimum 1h10.
Pendant les vacances scolaire, j'ai éprouvé un certain plaisir à redécouvrir "La Belle et Le Clochard" ou "La Belle au Bois Dormant" après 15 ans sans les avoir vu, mais il y a un style de DA que j' apprécie beaucoup plus et sans contexte ! Vous connaissez Hayao Miyazaki? Et bien voilà, j' adore tous les Hayao Miyazaki .
De "Princesse Mononké", le tout 1er que j'ai vu , à "Nausicaä de la vallée du vent", en passant par "Mon voisin ToToRo". Seulement voilà, pour la plupart d'entre eux, mes doudoux sont trop petits pour les voir...
"Kiki le petite sorcière" et "Mon voisin Totoro", ça passe, c'est gentillet. "Le Voyage de Chihiro" et "Nausicaä de la vallée du vent", ça se corse, ça devient un peu trop dur pour eux... "Princesse Mononoké", n' en parlons pas, ils sont beaucoup trop jeune!
Dernièrement, TiBiscuit a absolument voulu regarder "Nausicaä de la vallée du vent" que je n'avais encore jamais vu. Il a vite accroché (et moi aussi) et ne lâchait plus l' écran des yeux malheureusement certains passages sont trop violent à mon goût pour lui. Heureusement, au bout d'un moment il a du aller au bain puis dîner donc nous avons pu faire diversion. Enfin maintenant pour jouer avec les doudoux et les faire mourir de rire , j'imite les houmous... pour savoir ce que c'est, il faut regarder le DA, mais vous constaterez que je dois avoir l'air très intelligente ;-)
Alors pour le moment, ces dessins animés sont réservés à nos soirées entre adultes; une fois les doudoux dans les bras de morphée. L' univers de ces dessins animés japonais me plaît beaucoup : La sorcière Yababa, les esprits de la forêts, la nature, la magie ... bref j'adore ! Il y a toujours de très bonnes morales.
Pour un peu de culture, voici la biographie de Miyazaki :
Contrainte de fuir Tokyo, sa ville natale, sous les bombardements de l'armée américaine, la famille de Miyazaki s'installe à quelques kilomètres de la capitale. Cette expérience laissera une empreinte profonde chez le cinéaste, beaucoup des thèmes (pêle-mêle l'aviation, le deuil, l'enfance, l'attachement à la nature) qui sont explorés au travers de son oeuvre provenant de cette période.
Inconditionnel de bandes dessinées, il trouve très tôt sa vocation. A l'université de Tokyo, il suit des cours d'économie mais ne renonce pas pour autant à son rêve. Il profite du temps libre que lui laisse ses études pour parfaire son coup de crayon et perfectionner une technique qui ne tarde pas le faire remarquer du studio d'animation Tôei, la référence nippone en la matière à l'époque. Il y entre en tant qu'intervalliste en 1963. Il y fait la connaissance de Yasuo Otsuka et Isao Takahata, deux personnalités importantes de l'animation. Les trois hommes travaillent ensemble au premier long métrage de Takahata, Les Aventures de Hols, prince du soleil (1968).
Mais la politique du studio entre rapidement en contradiction avec les ambitions de Takahata, qui invite Miyazaki à le rejoindre dès 1969 chez A Production, le concurrent direct de Tôei. Au sein de cette structure, ils signent quelques courts métrages. Pour le compte d'un autre studio, la Société Nippon Animation, ils développent un projet d'envergure, Heidi, l'un des premiers feuilletons animés.
En 1978, Miyazaki s'attelle, avec l'aide d'Otsuka, à sa première réalisation, la série télévisée d'animation Conan, le fils du futur, unanimement salué comme une réussite du genre.
A la faveur d'un nouveau changement de studio, Miyasaki réalise son premier long métrage, Le Chateau de Cagliostro (1979). Connue également sous le titre de Lupin III, cette épopée magistrale devient d'emblée un classique au Japon.
Après quelques projets inaboutis, Miyazaki décide de se consacrer à la bande dessinée et élabore l'épopée à épisodes Nausicaä de la vallée du vent. C'est par ce biais que le cinéaste revient en force dans le monde de l'animation. Il porte à l'écran sa propre bande dessinée et fait l'unanimité avec Nausicaä de la vallée du venten 1984. Le succès du film est tel qu'il permet à Takahata et Miyazaki de fonder leurs propres studios. Ghibli est né. Entièrement dévolus à l'animation de qualité, les studios Ghibli conjuguent exigence et succès public. Les deux associés enchaînent alors les projets, notamment Laputa, le château dans le ciel(d'après Les Voyages de Gulliver) en 1986, le réaliste et nostalgique Mon voisin Totoro(Miyazaki y évoque ses souvenirs et décrit le Japon de l'après-guerre) en 1988, ou encore la fable porcine Porco Rosso (1992).
En 1997, le réalisateur s'attaque à Princesse Mononoké, une fable épique où il reconnaît les influences conjuguées de Akira Kurosawa (La Forteresse cachée) et de Kenji Mizoguchi (Les Contes de la lune vague apres la pluie). Le grand public suit.
Pour son soixantième anniversaire, Miyazaki inaugure un musée à la gloire des studios Ghibli, devenus incontournables dans le monde de l'animation. Et le succès phénoménale du Le Voyage de Chihiro, le film ayant dépassé le chiffre record de 200 millions de $ de recettes sur le sol japonais, achève de faire de 2001 l'année de toutes les consécrations, couronnée par un Ours d'Or au Festival de Berlin 2002. En 2003, le maître de l'animation signe son 13e long-métrage d'animation avec Le Château ambulant.