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Des traitements peu efficacesChaque année, quelque 9 millions de personnes contractent une tuberculose évolutive et près de 2 millions en meurent. Le traitement est lourd. Il exige une prise simultanée de plusieurs médicaments. Par ailleurs, il n'existe toujours pas de vaccin permettant de prévenir la tuberculose pulmonaire, qui est la forme la plus courante de la maladie.
L'Afrique du Sud, supportent 80% de la charge mondiale de la tuberculose. Le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, où le Partenariat Halte à la tuberculose est hébergé signale "Il est urgent d'étendre la lutte contre la tuberculose, faute de quoi 10 millions de personnes, dont 4 millions de femmes et d'enfants, mourront d'ici 2015 [...] La lutte contre la tuberculose donne des résultats. En effet, on assiste depuis 2004 à une baisse de l'incidence de la maladie au niveau mondial, même si cette baisse est bien trop lente".
Selon le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la santé d'Afrique du Sud, "le Plan mondial Halte à la tuberculose fournit les orientations dont nous avons besoin d'urgence pour réduire de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose dans le monde [...] En Afrique du Sud, nous avons commencé à appliquer un programme ambitieux afin que la tuberculose ait des conséquences moins lourdes pour notre population et nous sommes déterminés à atteindre les objectifs fixés dans le plan mondial. Nous appelons les dirigeants mondiaux à investir dans ce plan, qui peut nous aider à débarrasser le monde de la tuberculose".
Ce nouveau plan mondial montre comment mettre en œuvre les approches diagnostiques et thérapeutiques recommandées par l'OMS pour 32 millions de personnes au cours des cinq prochaines années
Malheureusement, trop souvent les laboratoires recourent encore à une méthode de diagnostic vieille d'un siècle qui consiste à rechercher le bacille de la tuberculose, au microscope, dans les expectorations du patient.
Le plan mondial aide les programmes de santé publique à adopter les tests de diagnostic modernes déjà disponibles et propose également un programme de recherche visant à mettre au point deux nouveaux tests rapides permettant à du personnel formé de diagnostiquer correctement la tuberculose, même dans les postes de santé isolés les moins bien équipés.
La tuberculose est souvent associée au virus du VIH. Encore chaque année, 500 000 personnes meurent de cette complication liée à cette pandémie. Si les objectifs fixés dans le plan sont atteints, d'ici la fin 2015, l'infection à VIH sera dépistée chez tous les patients tuberculeux et, dans les cas positifs, un traitement antirétroviral et d'autres soins appropriés seront prescrits. En outre, tous les patients traités pour une infection à VIH bénéficieront d'un dépistage de la tuberculose, ainsi que d'une prophylaxie ou d'un traitement selon le cas.
En ce qui concerne le financement, le plan mondial indique que 37 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre la prise en charge de la tuberculose entre 2011 et 2015. Il restera un déficit de financement d'environ 4 milliards - soit à peu près 2,8 milliards par an - que les donateurs internationaux devront combler.
Le plan indique, d'autre part, qu'il faudra au total 10 milliards, soit 2 milliards par an, pour atteindre les objectifs en matière de recherche-développement.
Par Priscillia Haffner - Nombre de lectures web de cet article (hors podcasts, smartphones et tablettes): 2139 fois - Contenu mis à jour le 14/11/2010
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