Mi-novembre : période de l'année où depuis l'avènement du nouveau siècle, les grandes surfaces sortent leur apparat de Noël afin de sensibiliser les uns et les autres à l'achat compulsif. Novembre-décembre : deux mois particulièrement difficiles à appréhender pour le passionné de jeux vidéo qui se trouve souvent dans une situation doublement précaire. En effet, il ne sait plus où donner de la tête, perd la boule (de Noël) et bûche (de Noël bis) pour envisager l'achat moins compulsif de tout ce qui sort durant ce "couple of months" comme diraient les anglophones. Vous l'aurez saisi, les sorties viennent subrepticement de passer la cinquième et vont affluer comme jamais. En attendant de faire votre liste pour le barbu le plus généreux du monde (parfois), vous vous la donnez peut-être avec du oldies, de l'actuel ou encore ce qui vous passe par la tête. La rédaction aussi...
silent genius joue à Mirror's Edge sur Xbox 360
Lorsque l'on m'a tendu le pad pour m'inviter à essayer Mirror's Edge, je me suis souvenue des remarques de mon acolyte sur la mémorisation des contrôles et la coordination dont on devait faire preuve pour parvenir à guider la belle Faith. Me voilà donc partie à l'assaut du tutoriel, goûtant de suite aux phases d'essais de sauts suivis d'échecs cuisants. Il en faut cependant bien plus pour entamer mon moral et mon sang froid légendaire. J'emmène alors l'héroine sur les toits, bondissant d'immeuble en immeuble, tombant d'une corniche, reprenant au dernier checkpoint rencontré avant d'aller me jeter dans la gueule du loup face à des policiers armés jusqu'aux dents. Ceux-ci auront ma peau (et surtout la sienne) plus d'une fois mais la progression se fait relativement aisément une fois que l'on s'est habitué à scruter l'environnement à la recherche du mobilier urbain rouge, parfois avec l'aide de mon partner in crime qui jette des regards discrets à la télé par dessus son iPod Touch, sur lequel tourne un jeu dans lequel on court et on meurt beaucoup aussi, sorte d'effet miroir involontaire. L'ambiance épurée est enveloppante et sympathique et le jeu se laisse dévorer sans forcer malgré un évident manque de réussite de mon côté. La course sur le fil n'est pas des plus aisées mais je ne perds pas la foi et verrai peut-être un jour le dénouement de cette vaste histoire de conspiration.
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Spartan333 joue à Splinter Cell : Conviction sur Xbox 360
Sam Fisher est vraiment un chouette type. Pour retrouver sa chère fille Sarah, il n'hésite pas à tabasser des gens pour leur soutirer des informations. Il s'avère jouissif d'exploser la tête d'un ennemi dans une télévision ou un urinoir lors d'un interrogatoire musclé, ou encore de lui marteler la face avec ses poings. Bien sûr, Splinter Cell ne consiste pas qu'à ça. On peut casser les lampes pour rester camouflé dans l'ombre afin de mieux survivre, attraper un ennemi depuis une fenêtre pour le faire plonger vers la mort, tuer au corps-à-corps unopposant après l'avoir attendu depuis sa cachette. Les possibilités sont très nombreuses si on ne veut pas se faire repérer. Pour les bourrins, prendre un pauvre gars en otage et tuer ses potes est très agréable, tout comme leur balancer une grenade à la tronche ou encore dézinguer tout le monde à la mitraillette. Bref, Splinter Cell : Conviction convient à pratiquement tous les joueurs et il serait dommage de passer à côté, surtout au prix auquel il est proposé actuellement.
Watercat joue à Monster Hunter Tri sur Wii
Chasse, pêche, nature et traditions. Manque plus que la biture comme dirait un certain groupe de musique qui vit chez Amélie Poulain. Oui, Monster Hunter Tri, c'est tout ça et il faut avouer qu'en insérant la galette du jeu dans le mange-disque de chez Nintendo, je ne m'attendais pas à apprécier autant la chasse à la galinette cendrée préhistorique. Il est vrai que les premières heures sont pénibles, la faute à un apprentissage assez long mais nécessaire de l'art de la chasse et de tout ce qui est nécessaire à la survie de notre avatar (j'ai compris très vite que mon petit body très saillant du début n'avait que très peu d'utilité face aux attaques d'un monstre de grande envergure tout droit sorti de Jurassic Park). Pourtant, on se prend au jeu, et malgré une écriture illisible (si l'on veut sa placer à trois mètres de son écran, il faut être pilote de chasse) et un certain désarroi face à la visée "à l'ancienne" (entendez par là, pas de ciblage automatique), il est toujours jouissif d'annihiler un chat voleur d'objets - Chippeur, arrête de chipper ! - avec sa grande épée que l'on manie avec autant d'aisance qu'un 38 tonnes. Je conclurai mon petit billet par une petite pensée de Gustave Parking sur les chasseurs (les bons ou mauvais, d'ailleurs) : "Quand j'entends les chasseurs dire qu'ils aiment les animaux, ça me fait peur ! Imaginez qu'en plus, ils aiment leurs enfants ..."
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Et vous, à quoi jouez-vous ?