Trop occupé aujourd‘hui pour continuer l’analyse de l’article de TAMARA DAVIS je me rabats sur un billet paru sur ce blog et publié par DAVID ; en voici les premières lignes : « 12.11.2010 La science va mal
« Où l’on voit une ministre de la Recherche se décrire comme une Madame Michu ignorante en science, une Académie des sciences concluant des choses connues depuis belle lurette, et découvrant les vertus de débats ouverts aux non spécialistes. L’Académie des sciences a donc remis son rapport si attendu sur le climat. La remise en a été faîte dans un salon du ministère de la Recherche, en présence de la ministre le 28 octobre. A la lecture de la page de conclusion, les bras m’en sont tombés. En effet, les premiers points sont connus de longues dates. Et qui plus est quasiment pas contestés !
En revanche, ce qui fait «polémique» est joliment escamoté. L’évolution des températures ces dix dernières années, par exemple……. »etc.
L’AUTEUR décrit sa déconvenue et je le comprends complètement…Je recommande à mes lecteurs la lecture de son article .Mais le problème est là : qu’ attendre de véritablement tranchant d’une séance de l’Académie destinée à fournir les arguments prévisibles d’un jugement de Salomon qui ne vexe personne ? !
La constitution d’une académie des sciences obéit en France a un mécanisme de cooptation rigide…le choix des membres est rituel et se restreint a la reconnaissance officielle des travaux de certains membres de l’université et des corps d’états tels le CNRS ,LE CEA etc…
I l y a quelques années on a voulu sortir un peu du cadre en inventant quelque chose d’un peu plus ouvert aux problèmes réalistes et il fut créé l'Académie des technologies ….. Elle a été fondée en 2000, prenant la suite du Conseil des applications de l’Académie des sciences et est constituée de 200 membres actifs (nombre pouvant être porté à 250) désignés par cooptation, ainsi que de membres émérites et de membres étrangers, renforcés par un réseau national et un réseau international d’experts et d’industriels Peut –être eut-on pu espérer mieux d’un tel organisme moins …chenu ! ?
Quoiqu’il en soit le GIEEC sait maintenant ce qu’ il a á faire , non seulement pour rendre absolument plus robustes ses conclusions mais aussi pour contrer ses ennemis puisqu’ils sont repérés !