« Nicolas, écoute-moi, je t’en prie ! … Tu peux pas faire ça ! … Après tout ce que j’ai fait pour toi ! ... L’Afghanistan, les infirmières bulgares, Gaza .. Gaza, Nicolas ! J’ai rien dit, pas moufté, tout comme tu voulais ! … J’ai .. (oh ! bon sang !) .. J’ai .. J’ai serré la paluche à Kadhafi, à Jintao, à Bongo (mon ami), à tous les dictateurs de cette putain de planète .. J’ai failli démissionner pour te distraire, je t’ai léché la Rolex à toute heure, et tu .. Tu me jetterais comme un vulgaire sac de riz, un Laporte ? Mais … Mais, c’est pas possible, Nicolas ? … Dis-moi que c’est pas vrai ? .. Hein ? .. C’est pas vrai !!! … Mais si tu me vires, Nicolas, les autres, les Tattaglia du PS, ils vont me tuer, t’entends ? Ils vont m’humilier, me traîner dans la boue, me désosser, bordel ! Et … Et ma femme .. France 24 .. (oh-là-là, ça va être la curée) … Ne fais pas ça, Nicolas ! Mon beau Roi, padrino ! .. Laisse-moi devenir, plus encore qu’hier, l’ombre de ton ombre, l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien (que t’as fait piquer) mais .. Ne me jette pas ... Ne me jette pas .. Oh ! ne me jette pas ! »