Retour de nagasaki

Publié le 14 novembre 2010 par Karedig @Karedig_GA
 

 
Retour du Japon ce matin à 4H20 dans un Roissy désert. Je ne savais pas comment gérer le décalage horaire en étant chez moi si tôt un samedi matin, finalement je me suis couché et j'ai dormi jusqu'à la nuit tombée. J'essayerai de me "recaler" demain, mais c'est pas gagné...
Je passe une série d'appels pour donner de mes nouvelles. Comment c'était le Japon ? Pour faire vite, à côté la Suisse est un pays sale et bordélique (mais j'ai réussi l'exploit, une seule fois, dans un tunnel, à apercevoir un tout petit graffiti). L'anglais semble une langue quasiment inconnue, ce qui rend difficile certains aspects de la vie ordinaire comme passer une commande dans un restaurant alors que le menu est écrit en japonais.  Heureusement, la plupart du temps, les plats sont exposés "plastifiés" en vitrine ce qui permet vaguement de deviner ce que l'on s'apprête à manger. Curieusement, il est permis de fumer dans les restaurants alors qu'il est interdit de fumer dans la rue (sauf dans les rares coins aménagés pour). Je n'ai pas cherché à comprendre.
Pour le reste, peu de choses très touristiques, j'étais à Nagasaki, tout au sud de l'archipel, la ville étant reconstruite dans un vilain style bétonné années 50, seules quelques rares parties ayant échappé à la destruction de la bombe atomique. J'ai bien sûr eu les yeux humides en écoutant le témoignage d'une hibakusha (survivante de la bombe).
J'ai profité de mon passage dans ce pays où l'art de l'écriture et de la calligraphie est très présent pour faire une halte dans une boutique dont l'achalandage de stylos plumes était impressionnant et repartir avec un stylo à pompe transparent et une encre Iroshizuku (Pilot).
 

 
Les lycéens sont en uniforme. Les collégiens aussi, mais les prendre en photo avec leurs culottes courtes m'aurait fait passer pour un vieux pervers. Façon de compter amusante : le rez-de-chaussée n'existant pas, le 1er étage désigne le niveau de la rue. De même, les premières heures du lendemain sont comptées comme la suite de la nuit, d'où les indications surprenantes de 25, 26 ou 27H...
 

 
(Enseigne d'un café français où j'avais pris mes habitudes, sinon pour boire un café il faut prendre une cannette chaude à l'un des multiples distributeurs de boissons qui ornent tous les coins de rue)