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Publié le 13 novembre 2010 par Christophe Le Vaillant @mceogroup

G comme Gentillesse : 13 novembre, journée mondiale de la gentillesse. C’est drôle quand même de devoir organiser une journée de la gentillesse, même si cette initiative naquit au Japon en 1960. Moi ça me consterne ! Allez hop ! On pense à la gentillesse une fois par an et on est vache 364 jours durant ! Mais pourquoi faudrait-il être gentil ? Dans un monde de brutes, dans un mode de dingue, dans un monde de plus en plus hors-norme humaine, moi Christophe, je dois être gentil ! Je dois être cool ! Et bien non je ne serais jamais gentil, 13 novembre ou pas ! A défaut d’être gentil, je préfère être fraternel ! Dans la vie de l’entreprise, il n’y a pas de place pour la gentillesse ; en revanche ça manque cruellement de fraternité, (pour les habitués de ce blog, vous y trouverez un post sur ce thème).

M comme Maroc : Je reviens du Maroc. Evoquer les pays émergents de France et partager le quotidien de ceux qui y vivent en est une autre. Bien sûr, il y a tous les clichés qui collent à la peau à un pays d’Afrique et colportés par les marocains eux-mêmes ! Mais faut dépasser ça et surtout essayer de comprendre les évolutions, les changements, les besoins et ne pas forcément arriver avec son esprit européen ou français. C’est drôle de parler de management et de communication dans un autre pays que le sien. J’aime mon approche naïve…

S comme Stratégie : Rédaction d’une proposition pour un prospect. Le soleil marocain m’a inspiré. Une entreprise qui va lancer un nouveau projet stratégique dans plusieurs mois et qui, dés maintenant, se pose, pour imaginer une communication managériale qui va avec. Et oui ! vous avez bien lu ! Vous ne rêvez pas ! Une entreprise qui pense aux êtres humains, à la façon avec laquelle les managers de proximité vont pouvoir comprendre la stratégie pour l’expliquer et la faire vivre sur le terrain. Non, je ne vous parle pas d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ! C’est en France et en 2010.

T comme Têtu : Oui je suis têtu. Je le revendique. Je rédige une proposition en essayant d’être le plus militant possible. Ca passe ou ça casse. Têtu ne veut pas dire sectaire. Têtu cela veut dire opiniâtreté. Le chemin est parsemé de cailloux, gros, moyens ou petits. Des gens se demandent comment faire pour qu’une voiture dite « intelligente » puisse être conduite sans chauffeur ? C’est ça l’intelligence… vous voyez pourquoi je suis têtu ? Y a de quoi, non ?

V comme Vérité : Non, il n’y a pas de vérité dans le management. J’ai relu pendant mon voyage deux bouquins « Le manager coach » (Dunod) et « Team management » (InterEditions ). J’ai donc relu près de 400 pages de théories managériales. Ca m’a remis en mémoire quelques petits trucs sur l’analyse transactionnelle, l’approche systémique, résoudre des problèmes d’une équipe etc. Si, je reconnais cela fait du bien. Mais quand je vois les décalages entre les théories et les pratiques ! Je me dis pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est fou quand même, tout ce qui concerne le management, c’est-à-dire l’art de faire exister et grandir une équipe, une chose aussi simple si difficile dès que l’on est dans la pratique ! Comme quoi les gens qui ne lisent que des livres pour résoudre leurs problèmes managériales ont encore du boulot !

« Y » comme Génération : Ah… cette fameuse génération » Y » qui fait tourner la tête à une génération de managers « Z » ! Et oui, nous avons à faire à une génération qui n’est pas celle d’hier, qui ne sera pas celle de demain ! Mais là, nous sommes face à de vrais changements. En ce qui me concerne, sans faire du « jeunisme », cette génération « Y » est beaucoup plus lucide que les précédentes sur le rôle non philanthropique de l’entreprise. Ces « Y » ont souvent vu leurs parents au chômage, l’ont connu ensuite. Une fois dans l’entreprise… ils se « vengent » !!! La vengeance… c’est de la lucidité. « Je suis dans une entreprise. Je suis de passage. Je veux être payé pour ce que j’estime moi, ma vraie valeur. Je veux du temps libre. Je veux aller voir d’autres pays. Je veux pas bosser le soir. Je veux des vrais week-ends. Je suis inquiet de l’état de la planète. Je veux vivre au jour le jour. Je sais que cela peut s’arrêter demain. Je veux de l’argent car la vie est chère. Si j’ai pas ce que je veux, je pars ! ». Et pan sur le bec pour le manager ! Le temps (que j’ai connu) des : « si vous n’êtes pas content : partez ! »… a changé ! Les managers sont un peu déboussolés… et alors ? Il y a de la confrontation… et alors ? Bref, ça bouge dans la vie de l’entreprise et c’est tant mieux ! Vive la bougeotte !


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