Soulevant l’ire hystérique habituelle des criminels de guerre et des spoliateurs des palestiniens de leur patrie, l’oscar attribué à Jean-Luc Godard, 13 novembre 2010, pour l’ensemble de son œuvre sort réellement de la tradition hollywoodienne.
Précurseur de la Nouvelle-Vague, style et mot qui est devenu spécifique au 7ème art, ce prolifique cinéaste franco-suisse dit ce que communément pensent nombreux, aussi bien de ce qui est le grand cinéma américain que du conflit dit « israélo-palestinien ». Au sujet des juifs, car c’est là qu’on l’accable, il propose un argument plus interrogatif qui stimule la réflexion. Qu’une idée simpliste du placage traditionnel de l’opinion colonialiste ancrée dans les perceptions occidentales qui l’ont vu naître et exprimer son œuvre.
Mais comme l’accusation à l’emporte-pièce de l’antisémitisme est brandie, à chaque fois que quelqu’un sorte des balisages des doxas occidentales, Jean-Luc Godard devient l’exemple que nombreux intellectuels et artistes rejoignant ces derniers temps, suite au crime commis à l’encontre d’humanistes dernièrement par Tsahal, le militantisme des justes et des humanistes.
L’organisation américaine ZOA (Zionist Organisation of America) ainsi que des médias américains et israéliens ont lancé un appel à l’Académie des Oscars afin qu’elle ne lui accorde pas cette reconnaissance. Alors que dans le fond lui, qui fêtera ses 80 ans en décembre, s’en moque pleinement aussi bien de la distinction qui passe par-dessus les règles habituelles, du cinéma distillant une arrogance impérialiste qui deviennent désuètes.
L’Académie des oscars a pris, sans moindre ambiguïté, position par communiqué officiel «Nous sommes aussi conscients des arguments existants pour rejeter ces accusations… / … L’antisémitisme est certes déplorable, mais l’Académie a déterminé que les accusations contre Monsieur Godard n’étaient pas convaincantes.»D’ailleurs Godard ne se donne même la peine de se déplacer à Los-Angeles pour recevoir son prix aux côtés de Francis Ford Coppola et de l'acteur Eli Wallach, laissant dans leur soif les cinéphiles férus de son héritage.
Partant de la perception des choses comme ce vénérable français, de cette séquence vidéo.
Le reproche de l’antisémite virulent ne marche désormais plus et même aux USA, du fait que le cinéma américain prend bien ses distances de l’affabulation de la Terre promise. Parmi les derniers, car il y a aussi d’autres après lui, le boycott de Little-Big Man « Dustin Hoffman »
- | 02-11-2010