Evangeline est une jeune fille qui a connu de nombreux foyers et la rue depuis la mort de sa mère alors qu’elle n’avait que 7 ans. Elle a décidé de ne plus pleurer depuis cet âge-là. Sa langue maternelle est le français.
L’arrivée dans une nouvelle famille ne se fait pas sans heurts. Pourtant bien accueillie par le plus jeune fils qui ne la quitte pas d’une semelle et par la mère Asha, elle sent une certaine réticence de la part du père et des deux aînés. Ils veulent tout de même lui montrer que son arrivée ne sera pas suivie d’un départ très rapide mais Evangeline ne veut pas leur faire confiance et reste sur ses positions tout en essayant de se rapprocher pour voir comment cette famille va se comporter à son égard. A noter, les prénoms français de la famille.
Son arrivée au lycée est elle aussi difficile. Elle doit subir, bien entendu, les remarques désobligeantes d’un certain nombre d’élèves mais un petit groupe veut l’avoir comme amie. Elle trouve aussi une alliée en son professeur de français.
Cette arrivée et ces débuts à Celestown vont occasionner des évènements étranges. Des liens qu’Evangeline ressent avec certaines personnes, avec une tigresse. Des liens inexpliqués pour elle et surtout puissants. Elle va aussi se sentir très mal lorsqu’elle entendra des voix, des voix très dures et méchantes qui la mettront dans des états où elle tombe dans le coma pour se protéger. Elle a des cauchemars qu’elle ne sait pas expliquer car elle a peur de la folie.
Evangeline doit trouver un livre car elle est l’héritière d’une prophétie. Elle doit aussi trouver ceux qui vont la protéger et faire attention à ceux qui lui veulent du mal
Ce roman est, je pense, fait pour des adolescents. D’ailleurs Mademoiselle va le lire et nous donnera son avis. Mais comme nous sommes nombreux à lire des romans pour adolescents, surtout fantastiques, cela ne choque pas la lectrice que je suis.
ééèéééCe roman (près de 600 pages) est tout de même plus élaboré que les Twilight. Même s’il se lit aussi facilement, si les dialogues sont pour des adolescents, si l’approche est plus ou moins simple, on sent la maîtrise de l’auteur dans les mots. Elaboré aussi car ce n’est pas une traduction. C’est du Français.
L’écriture est fluide, il n’y a pas à dire. On sent une maîtrise des mots. Des mots qui dansent sous nos yeux.
Même si certaines répétitions existent (comme Evangeline qui attend Billy, des soucis avec d’autres ados), nous sommes happés par l’histoire. Les histoires d’adolescents, pour les pratiquer, sont toujours des questionnements incessants sur les mêmes sujets, quand même. C’est l’apprentissage difficile de la vie.
On se sent en pleine communion avec Evangeline qui a peur de devenir folle comme sa mère. On a peur pour elle lorsqu’elle doit faire face à des agressions. On assiste aux débuts de ses pouvoirs, mais étant trop jeune, elle n’arrive pas à les maîtriser. On espère qu’elle arrivera à prendre le pouvoir sur ceux qui lui veulent du mal. Mais la route sera longue, il faut bien le dire. Nous passons par tous les stades de ses angoisses, de ses craintes et peurs, de ces brefs instants de bonheur lorsque tout s’illumine ainsi que tout son être. A ce moment-là, tout le monde remarque qu’elle est différente.
Nous constatons que sa plus grande hantise est de faire confiance car elle a été très souvent déçue et le sera encore, malheureusement..Mais n’est-ce pas la plus grande hantise du monde. Tout le monde, plus ou moins, essaie de se blinder contre les autres. On essaie de ne pas donner sa confiance facilement. Mais les adolescents, eux, essaient, par tous les moyens, de se faire des amis. Mais lorsqu’ils ont le passé d’Evangeline cela est difficile. Evangeline est tout de même une jeune fille forte qui ne pense pas au suicide. Elle préfère être déçue et partir d’un foyer que de tout abandonner. Ne sait-elle pas, au fond d’elle-même, qu’elle est promise à un destin mystérieux et fort.
L’auteur nous fait partager sa passion du fantasy, du monde irréel, mais nous ne sommes pas dans un milieu de vampires. Cela change de tout ce qui peut être publié actuellement. J’espère que la suite des aventures d’Evangeline sera publiée car on ne peut pas nous laisser comme cela, sans savoir.
Myriam, ayant répondu à mes questions, sait nous rendre compte des états d’âme de tous les personnages du roman. Elle n’a pas fait des études de psycho pour rien et cela lui sert pour donner une dimension plus importante aux personnages. Ils sont tous différents, ils ont tous leur personnalité, peut-être pas bien définie encore pour les adolescents mais on sent ce qu’ils vont devenir plus tard.
Nous avons des réparties d’adolescents très amusantes, nous connaissons un peu aussi leurs pensées, ce qui est toujours intéressant à savoir.
Personnellement, depuis pratiquement le départ, j’avais trouvé qui pouvait en vouloir à Evangeline.
Une petite question qui me taraude. Est-ce Evangéline ou Evangeline ? Le e porte-t-il un accent ou pas ? En effet, dans le livre en 1ère et 4ème de couverture, le e est avec un accent et dans le roman, il est sans accent. D’ailleurs, vous-même, quand vous l’écrivez, vous l’écrivez sans accent.
Si ce genre d’histoires vous intéresse, je vous conseille de lire ce premier roman.
Ce livre sera donc lu par Mademoiselle avant de voyager vers Plume. Si vous intéressés, il suffit de le dire dans les commentaires afin que nous tenions une liste pour faire d’Evangeline un livre voyageur. Par contre, il faut s’engager à faire une critique du livre pour que Myriam puisse réagir.
La liste des entrées complémentaires est établie par le module d’extension YARPP.