De nos jours ce qu’attendent les gens d’un bon jeu c’est avant tout qu’il ait une certaine durée de vie, que les graphismes
soient réalistes ou amusants, et surtout qu’il dispose d’un univers original. Brutal Legend combine de manière intelligente toutes ces choses. Bien que comme tous les jeux Underground, il a ses
détracteurs comme ses fans, on lui doit au moins une certaine originalité, et la possibilité de fonder un débat.
Vous voilà plongé dans le cœur du Métal ! Musique qui possède de véritables adeptes et qui disposent d’un panel de codes, de personnes, de métiers, de groupes et de vedettes. Au sein de Brutal
Legend vous incarnez Eddy un Roadie. Un Roadie qu’est-ce que c’est ? Une sorte de technicien chargé de faire en sorte que tout fonctionne correctement sur scène, qu’il n’y ait pas de débordement
… Enfin bref, vous êtes un peu la Nounou de l’ombre des groupes. Suite à un problème lors d’un Spectacle vous vous retrouvez plongé dans un univers parallèle ou règne le métal. Vous apprenez très
rapidement qu’une bande de rebelles cherche à lutter contre la tyrannie imposée par un empereur – qui soumet les humains à sa volonté. Rejoignant la résistance vous allez tout faire pour les
aider, et en apprendre plus que vous le pensiez sur vos origines … A partir de là préparez-vous à vivre une aventure épique !
Epique point de vu originalité. Brutal Legend se dote d’un véritable scénario, avec des répliques tranchantes qu’il est préférable de ne pas écrire tellement elles sont incroyablement drôle, et
qu’il est préférable de les découvrir vous-même. Tout dans le jeu est tourné en clicher du métal, mais de manière intelligente et amusante, très rarement moqueuse.
Ce coter épique est soutenu par une bande son de folie ! Que ce soit dans les scènes ou vous vous baladez ou dans les phases de combats, tout semble très bien dosé. On prend un véritable plaisir
à découvrir cette bande son au fur et à mesure du jeu, sans oublier qu’elle est très bien placé : Lorsque vous êtes triste on peut vous passer du Scorpion par exemple, mais si bien orchestré que
ça passe incroyablement bien.
Une 110 chevaux avec propulsion Nitro, ne va pas se faire emmerd** par trois chevaux avec faucheuses !
Mais Brutal dans la profondeur qu’est-ce que c’est ? Un jeu ouvert tout d’abord, ou il vous sera possible de faire des quêtes annexes entre vos missions principales afin de récolter un maximum de
point et personnaliser votre voiture, votre hache ou votre guitare au garage du métal, tenu par Mr Osborne en personne. Premier point négatif qu’il faut souligner le manque d’originalité de ces
missions secondaires. Elles sont certes très amusantes, il n’en reste pas moins qu’elles se ressemblent beaucoup : Ce sont toujours les mêmes qui reviennent !
Ensuite dans les missions principales, qui à première vue sont variées, autre chose est à regretter. Certes, elles sont variées : protection de Bus, aller chercher du matériel, libérer des hommes
des mines ou ils sont exploités, et les fameuses et périlleuses phases de STR. En théorie amusante, si elles avaient été mieux dosées, vous allez avoir à créer vos tours de fans qui sont une
sorte de monnaie, afin de créer des unités qui seront chargées d’aller détruire les tours et la scène (base principale) des ennemis. Les deux premières phases de STR sont amusantes. En revanche
au bout d’un certains temps, l’ensemble devient assez pénible, tellement le reste du jeu est prenant.
Attention tout de même point de vu graphique : Il faut y accrocher. On est vraiment dans le coter pratiquement Bande dessinée américaine. Certains paysages sembles même être faits à la pastelle
tellement le rendu est sympathique. On a un véritable jeu de couleurs entre les zones ou vous dominez, et les zones plus noires, ou vos ennemis vous attendent.
Du point de vu personnages on trouve quelques bestioles mutantes, qu’il est toujours très agréable d’écraser ou de trancher, des patrouilles qui sont à votre service et qu’il vous est possible de
voire agir contre différentes bêtes, et des patrouilles adverses. A noter que les adversaires principaux sont au nombre de trois, et que chacun dispose d’unités qui lui sont propres.
Devant un tel dieux je ne ferais aucune blague vaseuse ...
D’ailleurs ce point amène à la dernière chose à soulever : Les phases de STR sont jouables sur internet. Durant ses phases vous incarnez votre personnage, mais en plus, vous pouvez donner des
ordres tel que : construire des unités, améliorer votre scène, ou encore diriger votre troupes. Mais sans les avoir testés, il est certains que les phases internet ou il vous est possible de
jouer avec vos amis, doivent être plus marrantes que celles du jeu solo.
Encore une fois, cet avis peut-être partagé, car pour certains, ces phases de STR permettent un renouveau dans la manière de jouer à Brutal Legend.
LES +
1. Le monde et l’univers Métal.
2. Les dialogues.
3. Le monde ouvert et la majorité des missions.
4. La bande son énorme !
LES -
1. Les missions annexes marrantes mais répétitives.
2. Les phases de STR, trop présentes.
3. Si vous ne faites que la campagne principale, le jeu passe très vite.
LES NOTES :
Graphisme : 8/10
Jouabilité : 7.5/10
Durée de vie : 6/10
Bande son : 10/10
Notes finale : 8/10