A Light Sleep démarre avec une mise en scène emprunte de douceur, de légèreté et de fluidité qui nous plonge tranquillement dans son récit. Très vite, on prend conscience que ce récit (sombre) est éclaté. Et pour le coup, le cinéaste se sort plutôt bien d’un exercice qui n'est pas évident à mettre en place. Ce récit non-linéaire éveille en nous un intérêt certain par des scènes éparses reflets du pivot qui constitue ce long-métrage : la vie d’une jeune fille qui est loin de celle qu'elle semble être. Si la réalisation et le scénario sont les points notables de cette fiction, on pourra également mettre en avant des acteurs qui tiennent admirablement leur rôle avec une Choi Ah-jin en tête, livrant une performance sobre et juste.
A Light Sleep offre un résultat mitigé. On ressort de la projection sans être plus emballé que cela, sans être pleinement convaincu. Même l'émotion ne parvient jamais vraiment à percer. Il manque à ce long métrage quelque chose, ce petit quelque chose qui aurait donné une dimension tout autre à ce drame. Im Seong-chan a un talent, c'est indéniable, qu’il fait entrapercevoir à travers ce premier film l’annonçant malgré des fausses notes comme un réalisateur à suivre.
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