Le prix Renaudot 2010 a été attribué à Virginie Despentes, romancière à la réputation sulfureuse, pour son thriller « Apocalypse bébé ». Celui-ci met en scène une détective privée salariée d’agence, chargée de retrouver une adolescente qui a disparu sur un quai du métro parisien alors qu’elle avait été engagée pour la surveiller. Anti-héroïne sans talent, elle va s’adjoindre les services d’une baroudeuse atypique mais débrouillarde pour se lancer sur la piste de la fugueuse, entre Paris et Barcelone. Plus qu’un road-book, il s’agit d’une satire sociale, écrite d’une plume directe et crue. On aime ou on aime pas, mais "Apocalypse bébé" ne laisse pas indifférent...