Ce vendredi s’est déroulé de manière normale, sans souci particulier. Nous avons bouclé notre programme technique, qui consistait à travailler sur les réglages dans la première séance, puis sur l’évaluation des pneumatiques et sur l’impact d’une grosse charge en carburant dans la deuxième. Comment gère-t-on le passage du jour à l’obscurité ? C’est une situation bizarre, parce que ce qu’elle est l’opposé de ce que nous voyons sur les autres circuits : habituellement, les températures augmentent entre les deux séances. Ici, elles diminuent : elles étaient 9 degrés moins élevées dans la deuxième séance, ce qui a procuré davantage d’adhérence. Il faut toujours anticiper ce type d’évolution et le répercuter sur les réglages de la voiture. Comment se comportent les pneumatiques ? Ils ont l’air adaptés aux conditions. Comme nous le pensions, la dégradation est élevée avec le type “option”, mais cette situation va s’améliorer car de la gomme va se déposer encore sur la piste. Nous n’avons connu aucun problème de montée en température, ni avec le “prime”, ni avec l’“option”. Dans quels domaines allez-vous travailler ce soir ? Yas Marina est un circuit sur lequel il faut préserver les pneus arrière. Cela dit, si vous allez trop loin dans ce parti-pris et rendez la voiture trop confortable à conduire, cela vous coûte du temps. Nous sommes plutôt satisfaits de l’équilibre trouvé aujourd’hui, mais nous allons travailler afin de l’améliorer. Le but reste de trouver le meilleur compromis entre les qualités requises pour les qualifications et la course. Sabrina Beaudoin |