Juste un bref article pour signaler la parution du dernier livre de Jean-Fabien Spitz, qui porte sur ce grand philosophe contemporain qu’est Philip Pettit, penseur de l’«individualisme holiste», du néo-républicanisme fondée sur la conception de la liberté comme non-domination, et de la démocratie de contestation. J’écrirai une recension de ce livre dès que mon emploi du temps me le permet. En attendant, je poste simplement ici ce que la quatrième de couverture en dit :
La pensée politique de Philip Pettit incarne aujourd’hui une école « républicaine », qui tente de trouver une troisième voie entre le libéralisme de John Rawls et ses critiques communautariens comme Charles Taylor. Mais le républicanisme de Pettit ne peut se comprendre sans prendre en compte l’autre versant de ses travaux, qui portent sur les fondements de l’économie et des sciences sociales.
Sans paradoxe, il se qualifie lui-même d’“individualiste holiste”. Le cœur de sa pensée tient dans cette articulation originale, dont les conséquences politiques forment une théorie républicaine de la liberté et de la démocratie.
Les hommes ne peuvent penser que les uns avec les autres, en commun. Il faut donc briser le tabou moderne selon lequel toutes les valeurs politiques doivent pouvoir être traduites en termes individualistes. Si l’homme n’est homme que parce qu’il pense et échange avec ses semblables, les valeurs politiques doivent être rerpésentées comme des valeurs sociales. À l’opposé de tout atomisme, Pettit développe ainsi une métaphysique sociale « holiste ».
Mais ces valeurs ne peuvent pour autant s’imposer aux individus. Quoique nous fassions ensemble, il faut que chacun puisse y donner son consentement, car chaque personne doit être considéré comme un être moral indépendant et d’égale valeur.
Source : http://www.michalon.fr/Philip-Pettit.html