Écrit par Mutations
Vendredi, 12 Novembre 2010 09:44
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Sensibiliser le plus grand nombre de députés et saisir l'opportunité de la tenue de la présente session parlementaire, consacrée essentiellement à l'examen et à l'adoption du budget de l'Etat pour l'année prochaine pour débattre des questions économiques qui interpellent actuellement les Etats africains dans le cadre de la négociation des Accords de partenariat économique.
Ce sont là les principaux objectifs de la rencontre ouverte hier et qui visera à terme de mieux informer et impliquer les parlementaires camerounais sur le système commercial en général et sur les enjeux des négociations en cours en particulier. De même qu'il devra également être question aux termes des travaux qui prennent fin cette après midi de faire un ensemble de recommandations à l'endroit du gouvernement pour une meilleure prise en compte des intérêts de la population.
On pouvait d'ailleurs comprendre les inquiétudes de certains participants à cette rencontre organisée conjointement par l'Assemblée nationale, l'Union européenne et le ministère camerounais de l'Economie, du plan et de l'aménagement du territoire (Minepat) sur le rôle qui est celui de l'institution parlementaire dans le processus engagé par les pouvoirs publics. Des inquiétudes, émises par des membres de la Chambre qui voulaient simplement s'assurer de ce qu'il ne s'agira simplement pas le moment venu de solliciter la validation d'un processus auquel ils n'auront pas été associés.
Pourtant il a fallu se rendre à l'évidence, comme l'a relevé Emmanuel Mbarga dans une communication sur le système commercial multilatéral et le cycle de développement de Doha : Etat des lieux «le train de la mondialisation est en marche. On ne peut pas l'arrêter...» Il est donc question pour les uns et les autres de voir comment s'arrimer à ce processus qui devrait, de l'avis de Calvin Foinfing, Vice président de l'Assemblée nationale qui présidait l'ouverture des travaux hier, est rentré dans une ère nouvelle «fondant ainsi de nombreux espoirs en termes de réduction de la pauvreté, de développement soutenable et d'une intégration progressive des pays Acp dans l'économie mondiale».
Des espoirs consolidés selon l'orateur par la révision en 2005 au Luxembourg de l'Accord de coopération de Cotonou entre le groupe des pays Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et l'Union européenne.
Des espoirs qui n'ont pourtant pas empêché les participants de s'inquiéter du niveau de compétitivité des produits camerounais en particulier, dans cette mondialisation. Des produits qui, issus essentiellement de l'agriculture, doivent faire à ceux subventionnés des pays européens.
Les travaux de Yaoundé sont axés autour de cinq communications dont une introduction générale avec des thèmes aussi variés que «l'état d'avancement des négociations Ape entre l'Union européenne et l'Afrique centrale», une communication qui sera présentée ce jour par Mme Chantal Elombat, du Minepat qui aura participé aux différentes négociations menées en la matière par les autorités camerounaises et qui avaient abouti à la signature d'un accord d'étape, «la coopération économique et commerciale entre l'Union européenne et les Acp dans le cadre de l'accord de Cotonou»...