La fumée enveloppe ma main, le sombre reflet de mes yeux m’observe au travers de son âme. Et le monde devient obscur dans la pièce aux boiseries impérissables.
Ainsi les miroirs profonds s’ébranlent de temps à autre les riches plafonds s’éteignent souvent les fauteuils Napoléoniens s’effondrent.
Le temps non content d’avoir assouvit sa faim se rend fou, la pluie d’Ouranos fouette mon visage talé, le vent d’Est persécute nos créateurs. Pourtant rien ne viendra s’opposer à notre ataraxie supérieure.
Sagement, je la regarde, elle répète au pied du lit, nue et attentive sur son instrument.
L’heure du repas se fait proche, la table n’est pas encore dressée.