Dominique Venner s'interroge dans la grandeur et le néant sur le Général de Gaulle. Au-delà de la figure mythique du chef de la France libre, l'historien dresse le portrait équilibré de l'Homme: entre "qualités et travers exceptionnels", "fermeté impavide et morgue méprissante", "hauteur de vue et mesquinerie rancunière", "perspectivité et aveuglement".
Reste qu'aujourd'hui encore l'image du Général de Gaulle reste avant tout celle d'une France victorieuse. Sarkozy a pleinement conscience : l'évenement de la mort de l'Homme de Colombey lui a donné encore une occasion de s'approprier un destin.
Il les avait tous convoqués: Yves Guena, dernière mémoire vivante du gaullisme en premier plan. Il a prononcé encore une fois un discours d'un lyrisme gaullien sur la forme mais sans talent sur le fond. Il a visité la Boisserie, lieu où a vécu le général feignant la gravité et l'émotion.
Reste une question: le sarkozyme est-il soluble dans le gaullisme?
Sur les hommes: il y a sans doute des points communs entre le Président de la République et le général:
hommmes d'ambition, mépris des français. Cependant,il y avait chez de Gaulle la stature d'homme d'Etat, le respect des valeurs et de la république. Certes c'était il y a quarante ans, certes le monde n'est aujourd'hui plus le même mais le général n'aurait jamais annoné "Casses toi pauvre con", organisé ces fêtes bling bling, et refait un avion à son goût personnel.
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