Les députés irakiens ont réélu le Kurde Djalal Talabani (à gauche) à la présidence du pays.
Le Kurde Djalal Talabani a été réélu dans la soirée au poste de chef de l’État et a aussitôt reconduit Maliki dans ses fonctions. Un peu plus tôt, le poste de président du parlement était revenu à Oussama al Noudjaïfi, un sunnite du bloc Irakia de l’ancien Premier ministre Iyad Allaoui.
La réélection de Talabani puis la nomination dans la foulée de Maliki ont été marquées par le départ d’une soixantaine d’élus, soit les deux tiers, du bloc Irakia. Leur décision illustre les difficultés de la cohabitation à venir.
Le maintien au pouvoir de Maliki ne peut que déplaire aux « durs » de la communauté sunnite, hostiles à l’influence de l’Iran sur les dirigeants chiites irakiens. Nombre d’entre eux jugeront certainement insuffisantes les garanties obtenues pour la formation du prochain gouvernement.