«Ne lâchez pas l’école pour jouer»
«Je réalise que je suis l'exception. Je ne suggérerais à personne de lâcher l'école comme moi pour devenir joueur de poker professionnel. Tous ceux qui se sont rendus près de la finale ont eu de la chance à certains moments. Heureusement pour moi, j'ai été le plus chanceux de tous.»
Jonathan Duhamel faisait partie d'un tournoi qui comptait plus de 7300 participants. À plusieurs reprises, il a dû pousser tous ses jetons au centre de la table et espérer tirer LA carte chanceuse.
«Lors du sixième jour, je n'avais plus de jetons. J'ai dû y aller le tout pour le tout avec un as et un 5. Mon adversaire avait un As et un 9. Finalement, le 5 est sorti et j'ai été sauvé. À partir de là, ma pile a continuellement augmenté.»
Duhamel a été aussi très chanceux lors d'une autre main alors qu'un 8, découvert lors de la dernière carte commune, est venu lui donner une séquence qui lui a permis de remporter celle-ci.
75% de chance, 25% de talent
Contrairement à beaucoup de joueurs de poker qui se prenne pour des champions d'échec, Jonathan ne surestime pas la part du hasard dans ce jeu. Il a confirmé aux représentants des médias ce que depuis longtemps les experts estimaient comme la part du hasard et du talent au Texas Hold'em. Notre grand champion a estimé que l'issue du jeu au poker est déterminée par 75% de chance et 25% de talent.
«C'est difficile de dire quel est le pourcentage associé à la chance et le pourcentage associé au talent, mais si j'avais à donner un chiffre je dirais que 75% des fois, c'est la chance qui fait la différence. À long terme un joueur plus expérimenté gagnera plus souvent, mais à court terme, la chance joue un grand rôle. Un bon joueur qui n'a jamais de jeu ne pourra pas triompher. (…) Des fois, t'es chanceux, des fois tu l'es pas. Cette fois-ci, c'est moi qui l'a été», ajoute-t-il.