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Société mondiale de consommation

Publié le 11 novembre 2010 par Dedu

Les pays riches doivent développer leur consommation intérieure, comme l'ont fait les pays émergents, et ne pas compter seulement sur les exportations, car sinon le monde ira "à la "faillite", a déclaré, jeudi à Séoul lors du G20, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Une telle déclaration s'incrit malheureusement dans la droite ligne du développement économique mondial qui a conduit à la situation actuelle. Cette consommation toujours grandissante va aussi à l'encontre de tout ce qui évoqué pour assurer un avenir vivable aux générations future, par rapport aux ressources disponibles sur la planète.
Mais il est vrai que la position de Lula répond aussi aux besoin des pays en développement, dont le Brésil. En effet, la relance de la consommation dans les pays riches génère principalement des importation en provenance des pays en développement, les pays riches étant de moins en moins producteurs de richesse. Cela induit alors une redistribution des richesse thésaurisées par les populations des pays riches, même une part de plus en plus importante ne dispose pas de moyens suffisants pour vivre confortablement.

Malheureusement, une telle position induit un soutien au système financier mondial, tant décrié ces dernière années. De la part d'un homme tel que Lula, cela peut surprendre, mais il est pragmatique : son pays n'est qu'un pion dans un jeu d'échec d'où il n'est pas possible de sortir.


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