Saison 1, Episode 6
Diffusion vo : ABC – 9 novembre 2010
Les Powell doivent accueillir quelques jours les parents de Stephanie.
Ah la belle famille du mari. Toujours problématique, surtout le beau-père pour qui le mari n’est jamais à la hauteur de sa fille. Et là, l’épisode va loin dans cette thématique avec un beau-père borderline insultant, toujours provocateur avec Jim, qui n’hésite pas à en rajouter toujours une couche en toute situation. Ca aurait pu être lourd. C’est parfois injustifié mais au final, cela passe plutôt bien, notamment grâce aux deux acteurs, Michael Chiklis et Bruce McGill, qui s’en tirent à merveille dans cet exercice.
Le problème est que les situations et réactions se voyent venir d’assez loin assez rapidement (qui n’avait pas deviné que Jim allait pousser JJ à utiliser son super cerveau pour battre le beau-père/grand-père au billard ?) et je me suis même surpris à deviner les répliques carrément. Bon, ce n’était jamais les bons mots mais l’idée était là.
Et malgré cette prévisibilité, quasi de chaque instant, cela reste sympa à suivre parce que cela reste secondaire.
D’ailleurs, je cherche mais au final je ne trouve pas de vraie intrigue première à cet épisode. Il y a bien l’intrigue des voleurs mais elle n’a pas l’ampleur, ni le temps d’une intrigue première. Il reste au final qu’à nager entre les personnages et intrigues secondaires, il ne se dégage pas d’histoire forte dans un épisode. Cela conforte l’impression de manque d’ambition de cette série qui semble se satisfaire d’être une série toute gentillette et sans prétention.
A moins que tout cela soit volontaire, le temps de bien installé chaque personnage et de développer tranquillement l’unité de la famille qui commence à se dessiner au fil des épisodes. La série semble avoir trouvé son équilibre niveau temps d’antenne de chaque membre de la famille et j’ai l’impression qu’ils ont fini de définir les rapports de chacun avec le reste de la famille. On le voit bien dans cet épisode. On commence à évoquer l’idée de coopération entre les Powell avec Daphné qui permet la réalisation du dessin d’identification et JJ et Jim qui s’unissent face au beau-père puis aux pannes de voiture. Il en ressort une dynamique familliale qui me plait bien pour le moment. Il ne reste plus aux scénaristes qu’à tenter de trouver un truc pour rapprocher Stephanie des autres car elle reste encore trop en retrait et trop potiche quand on la sort de son labo.
Il reste également à développer les sidekicks. Si George a du temps d’antenne, il estp our le moment inutile. George n’est pas développé du tout malheureusement et ils ont raté l’occasion de faire un quiproquo sur le couple Jim / George avec le beau-père. je l’attendais, j’attendais que le beau-père sorte suivre en pleine nuit Jim et qu’il se fasse tout un film en le voyant monter dans la voiture de George mais au final non. Je ne m’en plains pas non plus (c’est toujours préférable d’éviter les clichés) mais cela aurait pu fournir une meilleure scène au repas quand le beau-père accuse Jim de tromper Stephanie.
Et puis il y a Katie réduite au strict minimum malheureusement, apparaissant dans une seule scène sans trop de raison. Là aussi, il va falloir faire quelque chose pour elle et je pense que cela passera par le rapprochement de la famille Powell. Une fois qu’ils agiront ensemble, on assistera à un couplage des sidekicks et cela pourrait donner de bonnes choses. En attendant, il faut se contenter des deux scènes réglementaires par épisode des grimaces d’Autumn Reeser.
Un épisode qui possède tout de même de gros moments de mou et qui peine, comme les précédents, à dégager une intrigue forte. Mais si on se retourne sur l’ensemble des épisodes, on voit que lentement, très lentement (trop lentement ?), chaque personnage de la famille se met en place et il commence à se dégager une forme de dynamique au sein de celle-ci. Par contre, il faut absolument oublier les scènes de fin, hautement niaises et ridicules. Danser au milieu de la route de campagne, sérieusement ?