- Pas grand-chose…Où bien des pièces de demi-boulevard avec des acteurs vedettes de la télé ou du show-biz, ou bien des classiques montés bas de gamme ou intellos, mais dans les deux cas toujours en les massacrant dans les plus grande largeurs, et sans jamais sortir du système Molière-Racine-Shakespeare-Corneille-Techkov-Feydeau…Combien de mouettes dans la tempête ont lâché leur guano sur des Cids avares pestant contre des plaideurs de chez Maxim’s ?...Ou alors des « créations » avec des textes ineptes, faiblards, de soi-disant auteurs d’avenir et qui ne sont en fait que des scénaristes amateurs de BD. Ou encore des adaptations d’œuvres littéraires pas du tout faites pour la scène, ou bien encore quelques prestations crépusculaires de vieux pitres très cabots au cinéma des années 60 qui ne veulent pas décrocher, et s’exhibent pathétiquement, seuls à plusieurs, dans des lectures de correspondances, des numéros de cirque, des imitations. AH ! J’oubliais le pire : tous les ans une ennuyeuse avignonnerie quelconque aux frontières de la danse, de la performance contemporaine et surtout du n’importe quoi. Et enfin, des one-man-shows et autres stand-up de chansonniers ou ringards ou new style, « interprétés » par des tas de jeunes abrutis vulgaires et démagos, inspirés par les tracas du quotidien le plus terre à terre.
- Mais c’est incroyable ! ça n’existe donc plus une pièce directe, franche, sur un grand sujet, avec un texte bien joué dans une mise en scène simple et recherchée, qui dise quelque chose de profond et de drôle sur le monde tout en mettant en valeur le sens du théâtre ?
- Non
In L’homme qui arrêta d’écrire, Marc-Edouard Nabe
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Lectori Salutem, Pikkendorff
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