Dans une étude parue début novembre, la CNIL, commission nationale de l’informatique et des libertés, constate une forte augmentation des cas de « lynchage » sur internet.
Appelé « cyberbullying » ou « cyberharcèlement », ce nouveau phénomène touche particulièrement l’univers scolaire : de plus en plus de professeurs sont victimes d’humiliations, de moqueries, d’injures, voire de menaces physiques sur un site internet par leurs propres élèves.
Des harcèlements particulièrement présents sur des réseaux sociaux tels que Facebook, véritable espace de défoulement pour des milliers de jeunes. Des centaines de « groupes » ont ainsi été créés, avec une violence verbale toujours plus forte : « Mort au prof de maths, Monsieur X », « La principale sort avec Monsieur Y »
La CNIL rappelle que les conséquences de ces pratiques « peuvent constituer des infractions pénales telles que la diffamation, l’insulte, l’escroquerie ou la collecte illicite d’informations. C’est à ce titre que le « harceleur » pourra être sanctionné pénalement par un tribunal ».