Glee: 2.06 Never Been Kissed
Les producteurs de Glee seraient-ils devenus fous? Offrir un nouvel épisode sans über-super-guest star de la mort qui tue ou de thématique évenementielle qui déchire sa race? C'est à peine croyable! Ils faut qu'ils fassent gaffe quand même, à force de ne plus proposer d'épisode évènement, lesuccès populaire qui leur est si cher va s'évaporer en un rien de temps. Sans pour autant que la série réussisse à retrouver le chemin de la qualité. Oui parce que se décider à écrire de vrais scénar', c'est bien, mais encore faut-il qu'ils soient bons. Et pour tout vous dire, je les ai trouvé dans l'ensemble plutôt bancaux dans cet épisode. Tout d'abord, il y a Kurt qui ne supporte plus de se faire sans cesser persécuter au lycée, ce qui m'a un peu déconcerté. Pourquoi seulement maintenant? Au fond, ce n'est pas très original, on en remet en fait encore une couche sur l'homosexualité du personnage, on y est habitué. La seule surprise nous vient de son habituelle oppresseur qui se révèle être également gay en secret. Le problème c'est qu'on en parle à peine et que cet admirateur plus si secret de Kurt reste transparent. On ne connaît même pas son nom... alors qu'il est dans la série depuis ses débuts. Autre prétendant de Kurt qui fait son apparition dans cet épisode: un certain Blaine rencontré lors d'une petite session d'espionnage chez un glee-club adverse. Lui a droit à plus d'attention de la part de la série... carrément même une chanson, à savoir la fameuse reprise de Katy Perry dont tout le monde parle.... et dont on aurait bien pu se passer tellement elle est ridicule et sur-autotunée. (J'avoue que je ne suis pas non plus un super fan de Perry à la base.) Quoiqu'il en soit, si l'on exclut cette pathétique prestation, je crois qu'on peut être assez satisfait de l'introduction de ce nouveau personnage qui pourrait bien apporter quelque chose d'intéressant à Kurt. Il aide déjà à rendre ses scènes moins insupportables, c'est pas rien.
On était parti pour rire un peu plus avec cette histoire entre les membre du glee-club et la coach Beiste. Celle-ci est imaginée par les garçons (et Tina!) dans des positions compromettantes lorsqu'ils câlinent leur copines pour pouvoir se "refroidir" un peu, si vous voyez ce que je veux dire. L'idée était plutôt tordante tant c'était politiquement incorrect. Mais évidemment, il a fallu que Will et ses morales à deux balles vienne fourrer son nez là-dedans. Et on en arrive à la leçon de tolérance n°223, cette fois sur la beauté intérieure. Si Dot Jones réussit à apporter un peu d'émotion, chaque réplique de Morrison menace de faire finalement tomber l'intrigue dans la mièvrerie la plus gerbante. J'ai bien cru qu'on y fonçait tout droit lorsque les garçons ont décidé de dédier à Beiste leur chanson pour la compétition de mash-up. Surtout quand dans ce mash-up, il y avait Stop! in the Name of Love. Finalement, j'ai été agréablement surprise. La combinaison avec Free Your Mind était bien trouvée et a apporté un côté rock très sympa. Mais ça n'a pas suffit pour me faire oublier les bons sentiments un peu trop débordants. Au final, s'il doit y avoir une intrigue à laquelle je n'ai pas grande chose à reprocher, c'est celle de Puck et Artie. Puck, qui sort à peine de maison de correction, doit rendre service à la communauté et pour ce faire, il décide d'aider Artie... à sa façon. Ce qui va permettre de rapprocher les 2 personnages. J'ai complètement adhéré à l'idée. Le duo est inédit et très drôle. De plus l'association de ces 2 persos pourrait les aider l'un et l'autre à évoluer. Bref, s'il y a bien une réussite dans cet épisode, c'est eux.
En conclusion, loin d'être d'être le meilleur épisode de Glee, Never Been Kissed limite la casse avec quelques bonnes idées... pas toujours très bien exploitées mais on appréciera l'effort.