Le lapin ou plutôt le comité interprofessionnel du lapin est partenaire du troisième salon du blog culinaire. Et il y aura sans doute du lapin à tartiner sur de grandes tranches de pain de campagne au levain (réalisé par mes soins). Terrines, rillettes, pâtés lisses ou avec morceaux, les possibilités de cuisiner le lapin sont nombreuses. Voici une très ancienne réalisation.
Rillettes de lapin à l’orange et aux carottes
de la couleur orange et du beta-carotène
Progression
Faire revenir les morceaux de lapin de façon classique dans une cocotte. Ajouter une belle brunoise d’oignons et de carottes puis mouiller avec un bouillon de volaille et du jus d’orange. Ajouter un bouquet garni riche en thym citron, vert de poireau et branche de céleri, du zeste d’orange (en ruban et blanchi pour ôter l’amertume), du gingembre émincé en tranches. Laisser compoter à couvert et à feu doux pendant 2 à 3 heures (sur le feu ou au four). Laisser tiédir avant de prélever la chair du lapin et l’émincer. Mélanger avec la brunoise égouttée, du gingembre et de l’écorce d’orange non traitée râpés, un trait de vinaigre ou d’assaisonnement à l’umebosis et d’huile de sésame. Vérifier l’assaissonnement. Déguster tiède ou laisser reposer idéalement pendant 48 h avant de déguster.
Et viva le “pas gras”
Si vous cherchez des idées de rillettes sympathiques et non grasses, voici une proposition idéale d’autant plus que la chair de lapin est maigre.
Et avec les abats du lapin ? Le foie de lapin est un produit d’une finesse exceptionnelle trop souvent oublié. Des recettes ne sauraient tarder. D’ailleurs les abats en général, les produits tripiers, sont trop souvent négligés. Ils sont pourtant peu chers et très goûteux. Osez franchir la frontière des préjugés pour y goutter. L’application iPhone Comic Tripes Parc vous invite à relever ces défis avec vos amis. Téléchargez-la : ici.