« Ne l’appelez plus jamais France, la France, ils l’ont laissé tomber »… Parodie de Michel Sardou, mais surtout une pensée ultime pour l’équipe dite « de France » qui après son triste résultat à la Coupe du Monde a le culot de réclamer les « primes ».
Le 22 juin dernier, Patrice Evra tentait de réconcilier la France avec ses joueurs : «On renoncera à toutes les primes, on n'acceptera pas un seul centime des sponsors et de tout ce qui va avec ». Aujourd’hui, la mauvaise troupe réclame ses millions d’euros de primes pour … « en faire quelque chose de bien ».
Enfants gâtés du sport-business, les « bleus » viennent encore de gaffer même si Alou Diara déclare : «On veut cet argent pour pouvoir l'utiliser comme nous pensons qu'il doit l'être. On est conscient de nos responsabilités et du besoin de reconquérir le public.»
Moralité, ils veulent l’argent de la fédération, des subventions, des impôts et des sponsors pour se racheter une conduite oubliant que c’était, à l’époque, sur le terrain qu’ils étaient attendus.
Ils pensent que la « France d’en bas » a oublié leur hôtel de luxe, leurs caprices de stars, Souvenons-nous que les chambres de la délégation française étaient facturé 589 € la nuit, voire 1000 € pour certains joueurs et cadres. contre 270 € aux Allemands, 123 € aux Espagnols,115 € aux Algériens, 90 € aux Portugais …
Arrivés en Afrique du Sud, les joueurs de l’équipe d’Allemagne se sont cotisés pour offrir 1.2 M€ et des places de stade aux enfants défavorisés prouvant ainsi qu’une équipe pouvait avoir une âme…
Aujourd’hui, les joueurs de l’équipe de France, eux, ne se cotisent pas. Ils veulent qu’on donne en leur place.
A la place de la Fédération, il conviendrait d’offrir les « primes » directement aux petits clubs qui font la richesse du foot et de laisser les « stars » s’enliser dans leur « suffisance » et dans ce « bling-bling » qui les éloignent chaque jour un peu plus du sport populaire qu’est le football.
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