Le 11 novembre est une journée de commémoration. Une journée symbolique durant laquelle nous pensons tout particulièrement à nos poilus.
Officiellement, le dernier d’entres eux nous a quitté en 2008.
Mais dans la réalité, les poilu(e)s ont-ils vraiment tous disparu ?
Les temps évoluent et changent. Avant les rondes étaient à la mode (Marilyn Monroe faisait du 42). Aujourd’hui on voit de plus en plus de femmes, particulièrement dans les magazines féminins, aux formes droites (je dis « aux formes », mais où sont les formes ?). Les mannequins se ressemblent tous et font parfois de la peine tant ils paraissent fins.
L’informatique n’arrange pas les choses puisque, avec un logiciel de retouche d’images, il est facile de gommer le moindre défaut, d’éliminer un grain de beauté disgracieux (ou pas), de la peau d’orange ou même de changer les courbes de la personne.
Il est donc difficile de se positionner et de se trouver belle et séduisante en tant que femme, en tant que mère, face à autant de choses lisses et sublimées.
Un autre élément a également subi les affres de la mode, c’est le poil.
Le poil a-t-il été vraiment à la mode ? Pas que je me souvienne (mais mes souvenirs ne vont pas loin…), le poil il fallait lutter contre.
Ce n’est pas l’avis de Stéphane Rose qui a sorti un livre le mois dernier : « Défense du poil – contre la dictature de l’épilation intime ».
Mélange d’enquête journalistique, éloge du poil et brûlot contre la dictature de l’élimination du poil, l’auteur prend la défense du poil pour notre plus grande surprise et plaisir !
Il se bat contre les épilations « normées » des poils pubiens et tout particulièrement sous l’effet de l’influence du porno, où l’on a vu apparaître des pubis complètement imberbes. D’après lui « éradiquer le poil c’est éradiquer l’érotisme ».
D’autre part, au même titre que Stéphane Rose l’explique, c’est vrai qu’il est inquiétant de se dire que nos adolescents puissent imaginer qu’un sexe féminin n’a pas de poils. On pourrait se dire qu’ils puisent leur savoir dans des films pornographiques où les actrices sont ultra épilées et qu’ils sont influencés. Mais, les schémas de nos livres de sciences, éradiquaient également le poil et les adolescents étaient montrés de manière imberbes que ce soit les filles ou les garçons.
A titre personnel, je suis partisane de la foufoune entretenue. Pas trop ni pas assez. Et la coupe change en fonction de la saison (été ou hiver) !
Varions les plaisirs !
Défense du poil contre la dictature de l'épilation intime, Stéphane Rose, La Musardine