Armistice de 1918

Publié le 11 novembre 2010 par Glandouillage

L'armistice, signé le 11 novembre 1918, à 5 h 15, marque la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la capitulation de l'Allemagne.

Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d'invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard en 1919, à Versailles, ils signeront le traité de Versailles.

Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le Jour J en 1944. Certains soldats ont perdu la vie lors d'actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l'armistice avait déjà été signé[9]. Par exemple le général Wright de la 89e division américaine prit la décision d'attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.

À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l'heure du cessez le feu, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie, il est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine.

Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été tué à 9 h 30 alors qu'il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique. Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l'armistice. Il a d'abord été enterré à Havré avant d'être transféré à Saint-Symphorien (Belgique), au cimetière militaire. Sa pierre tombale d'Havré est exposée au musée d’Histoire militaire de Mons. Enfin l'américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l'heure d'armistice, alors qu'il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu'elles savaient le cessez le feu imminent.

La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires pour qui il n'était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire.