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Critique en avant-première : Megamind (par Jango)

Par Jango
DreamWorks Animation

Synopsis :

Les studios DreamWorks Animation vous présentent « Megamind », le superméchant le plus génial de toute l’histoire de l’humanité.
Et le pire loser aussi...
Depuis des années, il essaie par tous les moyens de conquérir Metro City. En vain : chacune de ses tentatives est mise en échec par l’invincible Metro Man, et tourne à la farce. Jusqu’au jour où Megamind tue Metro Man !
Mais un superméchant a besoin d’un superhéros pour se sentir exister et avoir un but dans la vie. Megamind a donc l’idée de se fabriquer un nouvel adversaire : Titan, encore plus grand, plus fort et plus héroïque que le précédent.
Problème : Titan découvre vite que c’est bien plus drôle d’être un méchant que de protéger les hommes. Et encore plus amusant de détruire le monde que de le diriger…
Pris au piège, Megamind réussira-t-il à vaincre sa diabolique création ? À devenir le héros inattendu de sa propre histoire ?
http://media.melty.fr/megamind-le-teaser-trailer-disponible-image-356576-article-ajust_650.jpg
Critique :
Disney VS Dreamworks, le retour de la suite…Tadinnnnn ! (gros bruit sourd inquiétant).
Une princesse aux cheveux longs pour l’un, un martien très intelligent pour l’autre, voilà les deux combattants de cette fin d’année en ce qui concerne le cinéma d’animation en provenance des USA. N’ayant pas encore vu Raiponce, je ne pourrai à date pas comparer.
Mon opinion sera certainement très différente de beaucoup puisque contrairement à ce que j'ai pu lire à droite à gauche, je n’ai pas franchement accroché à la nouvelle production Dreamworks (et pourtant, je suis assez tolérant d’ordinaire avec eux), d’autant plus que j’ai découvert tout récemment "Dragons", vraie petite perle à découvrir très vite si ce n’est pas encore le cas.
Comment qualifier Megamind ? Une sorte de croisement entre Monstres contre Aliens des mêmes studios avec Les Indesctructibles de chez Pixar. Le pitch : pour se faire une place dans la société et sortir de l’ombre de Metro Man (sorte de Superman croisé à la Elvis Presley), Megamind n’a qu’une solution, devenir le plus grand méchant de la ville car plutôt qu’être derrière une star, il vaut mieux être en face ! Le pitch est posé, le duel Megamind VS Metro Man peut démarrer, multipliant les séquences d’actions certes sympathiques mais pas incroyables pour autant (l’introduction de Volt disposait d’un vrai rythme et d’une vraie mise en scène de film d’action).
Paramount Pictures FranceParamount Pictures France
Sans dévoiler plus amplement l’intrigue, Megamind peut se vanter de plusieurs atouts, une bande originale Rock’n Roll (ZZ Top, AC/DC, Gun’s Roses) ainsi qu’un nombre de plans de destructions massives assez conséquent, tirant en plus parti avec succès de la 3D pour apporter une profondeur de champs salvatrice lors des plans aériens. Mais le gros souci reste une nouvelle fois le scénario, relativement simpliste, ultra prévisible et se contentant du minimum syndical en terme de surprises, de personnages de secondaires, ou tout simplement en terme d’histoire.
A l’image des autres productions du studio, Megamind reste finalement très superficiel, très « je regarde j’oublie » tandis que les films en provenance de Pixar cherchent systématiquement à se renouveler, même lorsqu’il s’agit de suites. Ce nouveau Dreamworks ne déclenche pas d’émotion véritable, simplement quelques rires par ci-par là, quelques sourires lors de passages visuellement impressionnants mais rien de tout cela n’est profond.
http://photogallery.filmofilia.com/data/media/698/megamind_poster_19.jpg 
Il se dégage comme un décalage entre la cible (qui semble moins jeune que celle d'’un Moi Moche et Méchant par exemple) et la trame scénaristique présentée, car hormis le premier retournement de situation, le reste demeure « facile ». Les personnages ne sont guère attachants (même Megamind) en grande partie en raison d’un manque de charisme notoire. La ribambelle de rôles secondaires (mêmes les plus importants) ne bénéficient quant à eux jamais d’un vrai développement tant et si bien que l’empathie pourtant ô combien nécessaire à ce type de film ne prendra presque jamais, nous laissant devant ce spectacle sans que l'on s'y implique.
Conçu pour être du bon gros entertainement familial, Megamind rempli le cahier des charges sans effort et sans se démarquer des productions quotidiennes. Produit calibré, il est à ranger aux cotés des très nombreuses productions d’animation 3D largement consommables mais absolument pas mémorables. Un film moyen comme on dit. Mention peut mieux faire !
Note à Dreamworks : arrêtez de faire danser systématiquement vos personnages lors du plan final !!!! Au bout d’un moment, je crois qu’on a saisi le concept…
Sortie officielle française : 15 décembre 2010
 

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