Carnet de vigne, Omnivore, 2e cuvée :
« Côtes du Marmandais, vous en avez déjà bu ? Avant Elian Da Ros, nous non plus ! Seule la coopérative en propageait le nom : elle rassemble 93 % des surfaces et distribue essentiellement en grande distribution. « Sans appellation, j’ai dû me faire un nom, me montrer, sans cesse expliquer mes vins et en justifier le prix. » Dans un vignoble qui plafonne à 1,50 euro, pas facile d’amortir les salaires de trois permanents en phase biodynamique, plus les ébourgeonneurs, les vendangeurs. Sans comparaison avec les tarifs marmandais, mais le juste prix à payer pour en voir le terroir. Et ça y est, on le reconnaît ! Elian est passé de dix-huit à vingt-quatre hectares, preuve que 50 000 bouteilles ne suffisent plus. Tant qu’il y a de la vie dans les sols, il y a de l’espoir. »