A force d’entendre parler à longueur de temps de tri ou de quadruple play, à recevoir des offres toujours plus étonnantes de nos amis opérateurs telco, je me suis mise à rêver à des arbres, des plantes jouant dans la même cour que les offres sur papier glacé ou écran lumineux que nous recevons continuellement.
Oui des végétaux quadruple play. Pourquoi pas ? Des arbres et des arbustes qui auraient finalement toutes les qualités, des belles couleurs le plus longtemps possible, des fleurs à tomber , un look qui déchire et en prime un parfum enivrant ( ou presque).
Alors qui relève le gant ? Après avoir consulté mes archives, catalogues de pépiniéristes, plantations perso et encyclopédies botaniques voilà mon podium personnel mais serez-vous d’accord ? En premier les viburnum. Parmi les 150 variétés ( je ne les ai pas toutes comptées) on trouve des merveilles. Des merveilles qui fleurissent au coeur de l’hiver comme le Bodnantense, qui sont hyper parfumées comme les farreri ou les carlesii, dont le feuillage devient rouge vif en automne comme le viburnum connu sous le nom de boule de neige, et dont le feuillage est même persistant comme le viburnum tinus. Bref un must have pour les jardiniers paresseux à la recherche du tout en un . Je continue la démonstration ? Les pivoines, les arbustives plutôt que les herbacées. Regardons les avec l’oeil du quadruple play. La floraison, sans commentaire. Le parfum, également sans commentaire, bien que certaines variétés malheureusement ne sentent rien …. Le feuillage est ravissant et prend des couleurs de feu en automne. Et le look? magnifique au coeur de l’hiver avec une ramure torturé et tellement généreux au printemps quand les pivoines remplissent des mètres carrés de jardin avec très peu d’entretien … Enfin et après réflexion, je mettrai sur la troisième marche les prunus, oui les cerisiers dits du japon. Alors pas les lourdauds plantés à longueur de route dans nos belles campagnes mais les délicats, ceux qui fleurissent de février à mai avec des couleurs justes ravissantes du blanc pur de mon cher Tai Haku au rose vif d’Accolage en passant par le jaune rosé exceptionnel du désormais trop rare Ukon ( je n’arrive pas à le trouver en France), ceux enfin qui habillent les jardins de rouge vif en automne, ceux – tous- qui forment des ramures superbes en hiver. Bref que du bon pour les petits et les grands jardins.Bon suffisamment parlé, donnez moi vite votre tiercé pour que je change d’avis …