The Event – Episode 1.07

. / I know who you are
Saison 1, Episode 7 sur 22
Diffusion vo : NBC – 8 novembre 2010

La taupe est sur le point d’être démasquée tandis que Blake se rappelle sa formidable vie d’il y a 14 ans de cela.
Que dire ? Les révélations pleuvent dans cet épisode qui se terminent par le plus improbble cliffhanger de la saison. On a franchi les portes de la quatrième dimension avec la petite Samantha, c’est clair et net. Alors allons-y gaiement sur les théories. Pourquoi les jeunes ont des tronches de vieilles super mal faites ? Et théorisons sur les tronches de vieilles, pas sur le coté mal fait.
- Parce que les vieilles, c’est sexy, c’est couguar power. Ou pas.
- Parce que Sofia et ses amis ont pompé l’énergie vitale de jeunes vierges au cours d’une cérémonie sacrificiel pour permettre la téléportation ? Ouais. J’aime bien celle-là personnellement.
- parce que les gamines préparent Halloween.
- Parce que on verra bien, c’est pas comme si la série donnait envie de théoriser. Ca aussi, j’aime bien.
Voilà le problème. Ce cliffhanger sort tellement de nulle part et semble tellement décalé qu’il perd énormément en impact car on n’y comprend rien tout simplement. Heing ? Qué ? WTF ? Et on ne se demande finalement pas le sens de ce cliffhanger. On cherche juste à savoir si ils sont sérieux ou si les scénaristes sont partis dans un délire consécutif à la consommation abusive de « sucre » par le nez et d’alcool.
Avant cela, Sean et Leila s’occupent comme ils peuvent. Leila peine à croire la journaliste folle. Sean la croit parce que bon, à part les EBE, qui peut transporter instantannément un avion de la Floride à l’Arizona ? Des humains du futur mais il ne faut pas le dire trop fort. Laissons les scénaristes croire qu’on croit en leur fausse théorie. Jouons le jeu.
Globalement, ils sont chiants ces deux-là car mis de coté mais pas trop puisqu’on voit bien qu’ils tentent de les raccrocher comme ils peuvent au wagon du président mais c’est poussif tout de même. Très poussif même.
Et puis l’épisode nous gratifie d’une énorme erreur de montage (ou bien ils gardent ça sous le coude pour un futur flashback ou j’ai zappé une scène, ce qui est possible) mais comment on est passé de DB Sweeney tenu en joug par Heather McComb à DB Sweeney, la jambe dans une attelle dans les bureaux de FBI ?
Du coté du président, on traque la taupe et Lee, que tout désigne coupable, s’en sort sans rien faire par une pirouette abracadabrantesque. A s’en taper la tête contre les murs une telle connerie. Ce n’est pas possible que dans le pool des scénaristes, personne n’ait remarqué la nullité de cette pirouette et/ou n’en ait pas trouvé une meilleure.
le président est de plus en plus pathétique, Lee est une plante inutile et Blake …
Bon, il s’en sortait avec son cliché du mec qui fait les gros yeux de psychopathe. Et puis voilà, ce fut l’heure de le flashbacker. Et comme dans Lost, ça casse tout le mythe ou presque. Parce que bon, le mythe Blake, c’est un peu abusé là. Mais sérieusement, prenons au hasard Kate dans Lost. Le personnage aurait quand même été vachement meilleur sans toute la partie « je suis une fugitive traquée par un marshall obsédé tout ça à cause d’un accident mortel quand j’ai voulu volé un avion en plastique ». ne parlons pas de Jack et ses tatouages magiques. Bah là, dans The Event, c’est pareil. Blake était purement ridicule avec son amour traitre à la nation et tout ça. J’en ai presque pleuré dans la scène où il rentre chez lui et veut l’aider à s’enfuir. C’était pathétique de chez pathétique.
Et au passage, Sofia, c’est la mère de Thomas qui a donc un putain de complexe envers elle. Et là, c’est genre la mère insupportable qui castre son fils. Donc finalement, eux aussi sont pathétiques. Bien la preuve qu’ils sont des américains du futur (bah ouais, vont quand même pas coller des non américains du futur dans ce groupe voyageurs du temps, faut pas déconner non plus)
Bref, 4/10
Au second degré, on en sourit de quelques scènes de cet épisode. Mais sinon, c’est assez pathétique tellement ils sont tous cons comme leurs pieds au milieu d’intrigues extrêmement poussives.