Le titre de cet article ne m'est pas inspiré par ma présence actuelle dans la ville de Lyon, connue pour sa "Grande Fabrique", sa soierie et ses Canuts mais bien par un article du Courrier International de ce jour: "Islamabad met des bâtons dans les roues à New Delhi"(si ce titre n'est pas une erreur, j'avoue que la syntaxe m'échappe un peu...?) où il est question de la volonté du Pakistan de se rapprocher de l'Afghanistan afin d" interdire l'acheminement d'exportations indiennes vers l'Afghanistan par la route de Wagah, la seule qui traverse la frontière indo-pakistanaise" . En effet, toujours selon l'article qui s'appuie sur le Journal de Lahore (Daily Time), le Pakistan chercherait par cette mesure à éviter d’être entouré par deux pays hostiles et à se rapprocher ainsi de l’Afghanistan.
Mais cette nouvelle n’en n’est pas vraiment une, pourvu qu’on connaisse un peu l’histoire. En effet, ce n’est pas la première fois que la route terrestre de la soie est bloquée pour des raisons géo-politiques ; au Ier siècle avant J-C, les Romains avaient dû, en leur temps, emprunter la voie maritime pour éviter l’empire Parthe (actuel Iran) avec qui ils étaient en très mauvais termes (ce qui me rappelle au passage un mémoire qui attend patiemment d'être terminé...:)).
En tout cas, dans le contexte qui nous intéresse, l'Inde peut toujours passer par la voie
maritime et, c'est nouveau!, la voie aérienne.
Décidément, l’histoire peut parfois être un « Eternel retour » (ça me fait penser que je devrais profiter des vacances pour revoir le film de Jean Delannoy et scénario de Jean Cocteau)
Et puis, à propos du Courrier International, l’Hebdo du 15 juillet a comme titre « De l’amour (et du mariage) en Asie »…je pense me le procurer…j’adore la parenthèse qui met l’accent d’une manière faussement implicite sur cette particularité de l’amour en Asie.