En attendant Man City - Man Utd

Manchester City – Manchester United. Roberto Mancini – Sir Alex Ferguson. Carlos Tevez – Gary Neville. Joe Hart – Edwin Van der Sar. Citizens – Red Devils. Money – History. Welcome to Manchester - 34 ans et ça continue. Bleu ciel – Rouge intense. City of Manchester Stadium – Old Trafford. Frustrés – Trophées.

On pourrait continuer le comparatif pendant des heures pour tenter de trouver une bonne raison d'aimer Shitty, (Vincent Kompany, peut-être) mais à quoi bon ? On adore les détester, et on le fait bien. C'est le grand jour du derby, le plus grand de toute l'Angleterre et chaque supporter des deux camps compte les heures nous séparant du coup d'envoi. Et depuis que le Cheikh signe des chèques à Shitty, ce match fait couler encore plus d'encre. Qu'on le veuille ou non, les citizens ont des moyens quasi illimités et attirent de plus en plus de mercen... euh joueurs de valeur. La presse a vite fait de mettre en avant l'évolution perpétuelle des bleus face au soi-disant déclin des rouges. Résultat : l'an dernier, où le destin nous a gentiment offert quatre derbies, nous avons remporté six points sur six en championnat, gagnés tous deux dans les arrêts de jeu, comme un symbole. Le match aller à OT fut tout simplement incroyable (4-3). En Carling Cup, nous avions laissé l'espoir à nos ennemis préférés avant de les éclater à Old Trafford pour les éliminer. Et notre deuxième place en championnat, à un point de Chelsea, fut quelque peu consolée par l'échec des hommes de Mancini à se qualifier pour la Ligue des Champions.

Cette saison, les ambitions de Shitty sont les mêmes, intégrer le top four et gagner un trophée. Ce ne sera déjà pas la Carling Cup. En championnat les citizens ont soufflé le chaud et le froid mais ne sont qu'à trois points des Red Devils, toujours invaincus cette saison (25 matches sans défaite en tout). Ce match est donc une bonne occasion de les distancer un peu, tout en leur assénant un coup au moral qui serait conséquent. Une défaite à domicile contre le rival numéro un laisserait des traces, sans aucun doute. Mais les potes de Tevez-le-traître auraient tort de ne pas y croire ! Ils ne déplorent que peu d'absences en leurs rangs, et pas des plus marquantes (Balotelli, double buteur ce week-end est suspendu). A United par contre, c'est l'hécatombe. Blessures et virus ont décimé l'équipe et Ferguson doit bricoler, comme ce week-end où nous avons bien failli perdre des plumes face à Wolverhampton, si Park n'avait pas joué les super héros. Les wolves sont d'ailleurs les derniers tombeurs des citizens. Rooney est toujours absent, tout comme Hargreaves, Owen ou Valencia. Il se pourrait que Nani et Giggs soient opérationnels. On peut imaginer tout de même les présences sur la pelouse de Van der Sar, Ferdinand, Vidic, Evra, Fletcher, Scholes, Park ou Hernandez. Aucune nouvelle pour Berbatov.

Peu importe l'équipe qui sera alignée, il faudra répondre présent dans un match où le défi physique risque d'être énorme, voire à la limite du correct, nous annoncent les boucheries de Jong. Mais le plus important, au final, sera de l'emporter, peu importe la manière, pour rester au basques de Chelsea, qui affronte Fulham après sa défaite à Anfield, des oeuvres de Torres.

C'est le derby et on aime ça. Espérons pour les supporters de United qu'ils se réveilleront demain avec la bonne gueule de bois.

Onze possible : Aucune idée.

Prono : 1-2

Bon derby à tous.

GLORY GLORY MAN UNITED