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Les abonnements au Passage, ça existe?

Publié le 07 janvier 2008 par Chrisos

Le Passage, annexe de Senderens.
9 place de la Madeleine, 75008 Paris.
Tél. : 01 42 65 22 90. Site Web. La carte (sans les prix, en bas).

Le Passage, je n’ai pas encore trouvé mieux pour manger de (souvent très) bonnes choses, dans un cadre agréable, pas trop loin de mon lieu de travail, avec en plus un rapport qualité prix honorable. Ce n’est pas Oanèse qui me contredira. Je pense que Patrice est un nouveau converti. Nous (2 forces rouges, une noire) et nous retrouvons devant la porte, dans le Passage, vers 12h40. Je sonne, nous annonce (comme aux Chandelles, dixit Patrice). Rituel de l’escalier, on nous débarrasse de nos manteaux (tiens, ce ne sont pas les mêmes serveur et serveuse que dernièrement). Nous sommes parmi les premiers arrivés (deux groupes de 6+ arriveront un peu après 13h). Une carafe d’eau pour la table, un coca light (6€), pour Patrice. Drôle de tête du service lorsque nousa vons dit carafe d’eau, mais il faudra s’habituer!

La carte a un peu changé. Les tapas notamment (16€ soupe de pain brûlé et crème de sésame noir sur œuf de poule mollet, cocos et pied de cochon, émulsion de chorizo, tempura de lotte et légumes), pour Patrice et pour moi. Oeuf impeccable, la crème de pain brulé me paraissait meilleure la dernière fois (j’en avais juste pris une cuiller). Bonne petite salade de pied de porc (un peton de porc, plutôt).

Tempura extra, par contre il me semble que nous n’avons pas eu le pistou au wasabi.

Oanèse penche pour le velouté de marrons, potiron et foie gras (13€). Ah oui, ça c’est quelque chose, pas comme l’horreur qu’on ma servie à l’hôtel de Sers. Juste pris une cuiller, mais bonne température, du goût, du bon!

Patrice teste les traditionnelles, classiques ravioles de homard à la vanille (sauce à la vanille servie de manière un peu gourde et pas très classe par la serveuse), heureusement, ça n’a pas eu l’air d’affecter le goût, notre ami Patrice a apprécié (il a avoué, à la faim, que niveau quantité les tapas auraient pu lui suffire à elles seules).

Moi je suis un peu monomaniaque, le cochon de lait me tentait, mais l’épigramme d’agneau en beignet (14€) m’avait tellement plu la dernière fois, que rebelote. Je ne regrette pas, l’essence du finger food de luxe, avec sa sauce diable. Le cochon, aperçu à la table d’à côté, sera dans la short list la prochaine fois.

Curieux, mais finalement pratique pour ne pas rester eux heures à table, le dessert d’Oanèse (3 pots de crème, chocolat, caramel, pistache, un petit biscuit, 8€) est arrivé en même temps que nos plats. L’intéressée a prélevé de petits échantillons dans chacun des trois pots, et a avoué ne  pas être contre reprendre la même chose.

Hélas, il faut revenir sur terre, la France, certains de ses fonctionnaires, chômeurs, retraités et d’autres comptent sur nous, cela ne suffit pas de relancer la croissance en manger de délicieuses petites choses chez Alain Senderens, il faut travailler, sans répit!

21€ pour Oanèse (un plat, un dessert), 30€ tous ronds pour moi (tapas+plat), 40€ pour Patrice (coca light, tapas, plat et un café à 4€). Clairement, les plus gros coefficients sont sur les boissons. Pas donné, mais vu le quartier, l’orignalité et la qualité, c’est une bonne affaire! Nous y reviendrons, bien sur, dans pas longtemps!


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