Au lendemain des élections législatives très contestées, des combats ont lieu entre l’armée birmane et les rebelles de l’ethnie Karen, non loin de la frontière avec la Thaïlande.
Les résultats qui tombent au compte-gouttes ne devraient donc pas changer fondamentalement les choses sur place, la seule contrariété pour la junte pourrait venir d’une victoire de l’UNP, proche d’une frange de l’armée qui n’est pas celle du chef de la junte.
25% des sièges du parlement étant réservés aux généraux en activité, ces deux partis n’ont besoin que de glaner 26% de ceux qu’il reste pour assurer à l’armée et à ses pendants politiques une majorité absolue.
C’est dans ces conditions qu’à l’est du pays, de milliers de Birmans se sont refugiés en Thaïlande voisine pour échapper à la répression militaire. Des heurts ont opposé ce lundi une faction rebelle appartenant à l’armée démocratique karen bouddhiste, aux éléments de la junte militaire. Des rebelles karen pourtant jusqu’alors alliés à la junte birmane.
Ces anciens rebelles refusent de devenir une milice frontalière contrôlée par la junte, une exigence imposée à l’ensemble des guérillas qui ont signé un cessez le feu.