Je ne suis pas un fan de football et les péripéties rencontrées par l'équipe de France au dernier mondial me laisse relativement indifférent.
Sauf que leur comportement a été un exemple désastreux pour tous les jeunes qui rêvent d'imiter leurs idoles qui, pour taper dans un ballon, gagnent des millions d'euros, roulent en porche, se prennent pour des stars et font des caprices à n'en plus finir.
Oui, c'est ce point là qui me laisse un goût amer ainsi que l'impact négatif sur les "petits" clubs où de nombreux bénévoles donnent de leur temps, de leur énergie pour animer, former, encadrer de nombreux jeunes.
Là ou la coupe déborde et où je ne peux rester indifférent, c'est lorsque je lis que les bleus réclament leur prime, une prime non méritée, peut-être même la prime du déshonneur.
Alors, ils peuvent toujours, ces bleus, parler de donner eux-même leur prime à des associations. Pourquoi et comment leur faire confiance ?
En ces temps de difficultés, où de nombreuses personnes tombent dans la pauvreté même lorsqu'elles ont un travail, où les minimas sociaux ne permettent même plus de survivre, la demande de nos footballeurs qui ont fait grève me semble dans un premier temps décalé, dans un second honteux.