Edito politique n°129 de Martin Hirsch à Copé,Mélenchon,Duflot,Hamon

Publié le 08 novembre 2010 par Flash-News

L’actualité de la semaine sous tous les angles …

Politique

Le duel de la semaine

Martin Hirsch / Jean-François Copé

Martin Hirsch a publié Pour en finir, qui parle des revenus hors métiers politiques de nos élus.

Jean-François Copé n’a pas apprécié d’être épinglé pour ses activités d'avocat d'affaires et président du groupe UMP (il est aussi entre autre député maire).

Le président de l'Agence de service civique, ex président d'Emmaüs a réagi sur Europe 1 :

Martin Hirsch n’a pas le droit de dire que les parlementaires touchent en même temps de l'argent d'entreprise via leur cabinet d'avocat ou via du conseil. Et donc pour le (me) punir d'avoir dire cela tout haut, on va lui couper les vivres, ont va lui virer son salaire.

Il enfonce le clou :

J'ai un salaire de haut fonctionnaire. J'ai toujours été clair en disant je fait partie du conseil d'Etat, pour lequel j'ai le droit à une rémunération. Je n'en bouge pas et je n'accepte aucune augmentation (ndlr quand il était commissaire au gouvernement, il a refusé toute augmentation).

Ce n'est pas parce que je n'ai pas un rapport malsain à l'argent qu'il faut que chacun essaye de transposer sur moi les rapports incestueux qu'ils peuvent avoir avec l'argent.

Le livre Pour en finir n’a pas plus non plus à Nicolas Sarkozy qui le lui a fait savoir.

Ah ces politiciens, ils aiment bien saquer le citoyen avec des augmentions, de ci, de ça, de l’age de la retraite, de la durée de cotisation, de dérembourser tel ou tel médicament, mais SURTOUT il ne faut pas évoquer leurs additions perso !

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Jean-Luc Mélenchon qui continue son travail de tape sur les journalistes ce qui lui permet de créer le buzz, mais qui bien entendu lève les bras au ciel en s ‘écriant quand on le lui dit, « il y a d’autres choses à parler » a fait comme Olivier Besancenot, son Vivement Dimanche animé par le « très sévère » Michel Drucker, bien connu pour ses questions qui fâchent … !!!

Peut importe, la promo du livre Qu'ils s'en aillent tous a été faite, l’image du grand méchant loup, popularisée, la place médiatique assurée, le reste n’est pas un problème.

Son soucis, il doit souvent y penser, est qu’il n’est à la tête que d’un petit parti, et qu’il n’a pas grande chance de se voir au second tour de 2012, aussi toute cette exposition sous les projecteurs, avec ou sans polémique, peut lui apporter des voix pour essayer de peser sur le candidat de la gauche qui sera face à Nicolas Sarkozy lors du vote final.

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Benoît Hamon serait de plus en plus entrain d’envisager de concourir à la primaire destinée à désigner le candidat socialiste à la présidentielle.

Le déclencheur serait selon certains, DSK, s’il présentait, tout cela dit avec la circonvolution des mots dans Libération :.

Si tout le travail de reconstruction de la gauche et du PS qu'on a fait est anéanti en quelques heures, je prendrais mes responsabilités. Et sans états d'âmes.

Avant d’en être là, le porte parole du PS a présenté cette semaine le texte de la convention sur l'égalité réelle.

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Cécile Duflot est pour un accord Verts PS pour les législatives de 2012, si la gauche remportait les présidentielles sur le principe de la proportionnelle.

Il est plus sain pour la démocratie d'avoir une représentation de l'ensemble des composantes politiques.

C’est en effet ce’ qui semblerait le juste pour les électeurs français, en effet, comment passer à la trappe des millions de votants qui parce qu’il ne sont pas dans les partis dinosaures, se retrouvent sans représentants à l’Assemblée nationale.

Est-il normal que le Front National, le Nouveau Parti Anticapitaliste et autres, soient sans aucun élu, alors qu’ils représentent une masse de citoyen.

Falsh-News a toujours soutenu cette idée, et que les Verts la reprenne ne peut faire de mal à personne, tout en gardant, avec la proportionnelle, une dose de majoritaire, style 50/50.

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Coup de gueule

François Fillon a marqué des points cette semaine face à Jean-Louis Borloo qui pour se renouveler n’a depuis des années que le mot « Grenelle de … » en bouche.

Alors Fillon, Borloo, ou un outsider, comme François Barouin ou Luc Chatel, les jeux des parieurs sont ouverts, et ça ne révolutionnera pas la France, vu que le vrai premier ministre se trouve à l’Elysée, et que celui de Matignon n’est qu’un adjoint, ou un vice, même s’il ne doit pas garder les deux pieds dans le même lambris ...

Nicolas Sarkozy souhaiterait tenir une promesse de campagne :

Un gouvernement de quinze ministres, et pas un de plus.

Actuellement ce sont vingt ministres et dix-neuf secrétaires d'État qui gère nos affaires.

Le coup de gueule n’est pas sur le remaniement en lui même, mais sur l’annonce qui date de plusieurs mois pour un changement à l’automne.

A part vouloir créer un rempart de fumée sur les soucis du pays, il n’y avait aucun bénéfice à lancer ce boulet aux médias.

La politique spectacle n’est pas une politique de gestion !

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A la semaine prochaine …