Que viennent à moi les mots
Plume, au bout de mes doigts, écrit ma chanson
Disperse au loin mes phrases aimées dans l’horizon
Laisse-les résonner et tambouriner sur les chemins
Etanche ta soif du noir laissé sur le parchemin
Trempe-toi dans mon bel encrier doré et bleuté
Plume des oiseaux sauvages d’un printemps né
Que tu sois douce et tendre ou quel tu sois triste
Plume, tu demeures l’envoutement des artistes !
Que vienne à moi la douceur de l’ivresse
Sublime sensation d’un cœur de tendresse
Plume belle plume chante tes musiques envolées
Soit la maitresse en absolu de mes pensées livrées
Tourbillonnant sur tes ailes embrassant le firmament
Légère si légère dépose sur mes notes tes merveilles
Que vienne à moi l’inspiration
Souffle discret de ma respiration
Plume, mon amie, ma semblable, mon inséparable
A l’instant du temps je deviens ton ombre fervente
Donnant mon âme servante à tes lettres vivantes
Traversant mon papier dénudé de l’insondable
Que viennent à moi tes fougues, tes passions
Extrêmes poussées de mes folles émotions.
Aurore