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Charles de Gaulle raconté au fils du cousin du frère du voisin d'un copain...

Publié le 08 novembre 2010 par Philippemeoule

Voilà le genre de billet qui va me faire passer pour un vieux con ! J'assume, car je préfère çà, plutôt que de passer pour un jeune ignare ingrat. PENTAX Image « Alors comme ça, Charles de Gaulle ne serait ni une avenue, ni un porte-avion, ni une place, ni un aéroport…!!?? ».

Le jeune fils du cousin du frère du voisin d’un copain en est tombé sur le cul ! « Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ces histoires d’Angleterre, d’appel radiophonique à moitié brouillé (et Internet, c’est fait pour les chiens ?).

1890, c’était quand, ça ? T’es ouf, toi !

Et son pote, là, qui porte le nom d’un paquet de clopes… Winston, et qui fumait des cigares ! C’était qui ?

Par contre, il était fâché avec un Français… Celui-là, son nom, c’était, heu, oui c’est ça, Pétain ! Son prénom, ah, j’me rappelle plus, j’hésite, Philippe ou Adolf !?

Après, il a libéré la France grâce à des mecs qui se planquaient dans la forêt, dans la montagne : on les appelait des Résistants. D’autres n’en ont pas fait autant, genre Papon. Plus tard, il est devenu président de la République. Même que c’est lui qui a inventé la 5ème, avec un autre copain à lui qui tenait le crayon : Michel Debré qu'il s’appelait.

Quelques années plus tard, il s’est arrangé pour que l’Algérie retrouve son indépendance, quand d’autres naviguaient en eau trouble, et a déclaré aussi : « Vive le Québec libre ! ». Mais il avait encore un autre pote qui s’appelait Foccard et qui grenouillait un peu avec les rois nègres. Ca a donné la Françafrique, Elf, et des histoires un peu glauques… C’est peut-être là qu’il a répondu à un journaliste (lui au moins n’avait pas peur de les affronter !), gêné aux entournures : « Pourquoi voulez-vous que je commence une carrière de dictateur à 69 ans !? ». Hum…

Sinon, il y a eu 1968. Là, il ne s’est pas fait que des copains. Il y avait des gars honnêtes : Mendès France, Grimaud… Il y avait aussi des opportunistes : des jeunes et des (déjà) vieux. Et des militaires qui l’auraient bien poussé plus loin dans la répression du côté de Baden-Baden.

Il s’est remis en cause face au peuple en voulant créer les régions. Les Français lui ont dit non, et lui, il leur a dit « Tchao ».

Il a pris des vacances en Irlande, il a fait des réussites, il a écrit ses mémoires à Colombey, il a dit adieu à sa femme Yvonne, qui tricotait, et il s’est endormi.

Qu’on le veuille ou non, c’était « Celui qui a dit non », un chef d’Etat qui pour le moins, n’a jamais confondu ses poches et celles de la France et dont quelques-uns de ses successeurs eurent bien fait de s’inspirer…

Non, de Gaulle ( 29 novembre 1890-9 novembre 1970), n’est ni une place, ni une avenue… Même avec ses craquelures réactionnaires, ses postures militaristes et ses nombreuses ambiguïtés, c’est un monument qui nous permet encore aujourd'hui de gueuler, grâce à d'autres aussi !


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