Confiture de canneberges
Dès que je croise un paquet de canneberges, je ne peux pas m’en empêcher, il finit dans mon panier. Je suis en train de devenir autant addict de ce petit fruit rouge que de la rhubarbe. N’étant pas fan du goût du sucre et de la chose sucrée en général, j’affectionne ces fruits pour leur côté acide venant contrebalancer trop de douceurs. J’entends d’ici la levée de boucliers des “becs sucrés” : mais il n’y a jamais trop de douceurs ! C’est vrai, alors après la version acide en chutney, le voilà en deux versions plus édulcorés.
Canneberges fraîches
Si vous achetez des canneberges fraîches, choisissez des fruits fermes et lustrés. Historiquement, on sélectionnait les meilleurs fruits en les laissant tomber dans les escaliers. On récupérait les fruits qui s’étaient rendus jusqu’en bas, tandis que les fruits mous (donc impropres à la consommation) demeuraient dans les marches. Cette technique est encore utilisée – bien que modifiée – dans les trieuses modernes qui sélectionnent les fruits.
Je me suis bien gardée d’utiliser cette méthode dans mon escalier en bois sans contremarche et en colimaçon, c’eut été le meilleur moyen de voir rebondir pour aller s’exploser un étage plus bas la totalité des fruits que rien n’aurait arrêté. Les mous seraient restés collés au marche, d’accord, c’était ça de moins à trier, mais bonjour le ménage. Je ne sais pas si vous avez noter la couleur de la canneberge, même une fois cuite elle ne perd pas sa belle couleur rouge sang, ce qui en fait un parfait ingrédient de déco pour Halloween au moment où la saison bat son plein. Je me suis contentée de les inspecter en les lavant et comme on avait un peu joué à faire des paniers avec JaimeTellemenTout, certains étaient un peu abîmés, par le jeté pas toujours rattrapé. Question d’adresse ! Oui, ils nous arrivent de nous tenir fort mal dans les boutiques et d’y prendre un réel plaisir. C’est comme tout, souvent meilleur lorsque c’est, non pas interdit, mais mal vu et si cela ne fait de mal à personne à part choquer quelques bonnes âmes.
J’explique, comme je ne me déplace pas rapidement et qu’avec mes béquilles, il me manque des mains de libre, mon fils prend ou le caddie ou le panier, suivant le magasin fréquenté, je choisis mes produits et je les lui lance, à charge pour lui de tendre le panier ou le caddie pour rattraper la denrée avant qu’elle ne s’écrase au sol. Lui, même à deux mètres, n’étant pas plus doué au rattrapage que moi au lancé, les canneberges ont fini au sol (emballées dans un sachet plastique, je précise). Comme je choisis ce que je lance, j’évite les yaourts, les bouteilles, particulièrement celles de sirop, la farine, bref, tout ce qui pourrait faire vraiment crade en cas d’explosion, il n’est pas question de donner du travail de nettoyage. On s’amuse comme des fous même si on abîme un peu nos fruits et légumes.
1ÈRE VERSION : CONFITURE DE CANNEBERGES À LA POMME
Eplucher et couper en cubes (on retire les pépins et le trognon, bon)
- 2 pommes
Laver
- 350 g de cranberries et ajouter
- 300 g de sucre
- 1 bâton de cannelle
- 1/2 gousse de vanille fendue
Cuire, 45 mn à feu doux
Retirer la cannelle, Mixer grossièrement
Mettre en pot stérilisé (un petit tour dans l’eau bouillante) fermer le couvercle, retourner et attendre le complet refroidissement.
2ÈME VERSION : CONFITURE DE CANNEBERGES
La veille, après avoir lavé les fruits, mettre dans la casserole à fond épais ou la bassine à confiture :
- 400 g de cranberries
- 200 g de sucre
- 1 c à s ce jus de citron
- 1 bâton de cannelle
- 1/2 gousse de vanille fendue
Laisser macérer jusqu’au lendemain au réfrigérateur ou dans un endroit frais.
Cuire, 45 mn à feu doux
Procéder à l’empotage comme précédemment.