Une portée européenne
Reste un moment «choc» : le «Hard to be a god». Déconseillé aux âmes sensibles. Né à Budapest, le jeune Kornel Mundruczo, dont les films sont souvent projetés à Cannes, revient sur la prostitution et le trafic d’êtres humains au bord des routes tout en questionnant les limites de la représentation. Hongrie, Québec, Belgique, Russie... La plupart des artistes sont issus de villes-ports comme Bordeaux. «Mon objectif est de sédentariser le plus possible», admet Dominique Pitoiset. Pour ce faire il compte sur le nouveau QG du festival : le TnBar, lieu qui se veut propice à l’échange. Pour la première fois seront d’ailleurs organisées des rencontres professionnelles. Des petits plus qui semblent séduire les scènes participantes : «on tient le bon bout sur la définition d’un festival européen», se félicite Sylvie Violan, directrice du Carré-Les Colonnes. Toutefois, malgré les 350 000 euros de budget hors taxes, Eric Chevance, directeur du TNT déplore des «moyens moins importants qu’auparavant».• CC
Dès ce soir avec le concert d’Arno (complet) à Barbey puis divers lieux Bordeaux et Cub. Programme complet sur www.bordeaux.fr. Places au Kiosque Bordeaux Culture, de 11h à 18h allées de Tourny. 7 à 25€