Bonjour aux fans de nouveautés sucrées
Bonjour aux zotres
Avant le week-end du 9 octobre, je n'avais jamais entendu parler des cuberdons et, depuis, j'ai appris que le nom de cette confiserie flamande typique venait vraisemblablement de l'altération du français cul de bourdon (plus facile à écrire sur un blog qu'à recaser dans un dîner en ville).
N'ayant jamais prété une attention soutenue à la forme des postérieurs des hyménoptères je me garderai de dire si la forme conique de ce bonbon est vraiment adaptée et je me contenterai de commenter son goût : c'est hyper sucré, assez mauvais et cela laisse une sensation cireuse et chimique désagréable dans la bouche.
Traditionnellement le cuberdon serait aromatisé à la framboise mais, comme nos macarons, la mode est à la diversification des parfums.
J'en ai donc testé une douzaine allant du pamplemousse à la cerise en passant par l'abricot, la pêche ou encore la pistache (contrairement à la bière, ça existe côté cuberdon).
Franchement, à une ou deux exceptions près, je n'ai pas du tout retrouvé les parfums annoncés. Le cuberdon évoque un croisement entre la pâte de fruit et la gélatine aromatisée mais sans goût.
Il se compose d'une coque compacte d'un millimètre d'épaisseur environ qui est responsable de la sensation excessivement sucrée d'une part et cireuse d'autre part (d'ailleurs, ce côté cireux se devine sur les photos je trouve). L'intérieur est plus agréable et souple sous la dent mais il a peu de goût. L'ensemble est donc parfaitement dispensable à l'achat si ce n'est une fois, pour la dégustation... et après on revient aux pralines parce quitte à prendre des kilos, autant prendre du plaisir en même temps !
Une autre caractéristique du cuperdon est de donner trèèèèèèès soif ! Mais peut-être pas au point de se vautrer dans les rayons de bières comme le fait mon petit cochon dont l'attirance pour la bouteille n'est plus à démontrer depuis mon séjour à Florence !