EXTRAIT D’UN ARTICLE
Il faut une phénomène puissant pour déclencher un sursaut gamma, le type le plus énergique d'explosion depuis le Big Bang. Mais la nature exacte de la centrale cosmique qui génère ces différents types de radiation a été un sujet de débat depuis près de 20 ans.
Une nouvelle hypothèse suggère que les magnétars en rotation rapide, qui connaissent les plus forts des champs magnétiques dans l'univers, peuvent être la force motrice d'une grande population de sursauts gamma.
Les Magnétars durent plusieurs minutes avant de s'effondrer sous leur propre poids pour former des trous noirs, avaient déjà été invoqués pour expliquer la formation de certains sursauts gamma longs, les bouffées de rayonnement énergétique qui durent plus de deux secondes. Les calculs effectués par Paul O'Brien et Antonia Rowlinson de l'Université de Leicester en Angleterre et leurs collègues montrent maintenant que le magnétar pourrait également engendrer la courte rafale de rayons gamma, plus précisément un flash de 36 millisecondes observées sur le 15 mai 2009, par la NASA satellite Swift et baptisé GRB 090515. Les estimations varient, mais de courts sursauts gamma peuvent représentent environ 10 pour cent de tous les rayonnements. Si le modèle magnétar se révèle exacte, cela peut indiquer qu'une réserve d'étoiles susceptibles d’émettre ce type de rayonnement, est plus grande que prévu
On peut citer deux raisons de l' intérêt pour l’étudeles magnétars. Tout d'abord, l'énorme énergie de rotation de ces étoiles, qui peuvent tourner des centaines de fois par seconde, est suffisante pour alimenter des sursauts gamma. En outre, un magnetar courte durée pourrait expliquer la rémanence brève mais régulière des rayons X qui suit immédiatement certaines de longues rafales. Contrairement à une braise qui couve, ces phosphorescences X-ray inhabituelles rayonnent une luminosité constante puis s’éteignent brusquement. La durée de l'émission régulière correspond à la durée de vie du magnetar proposent les théoriciens.
En analysant la rémanence du sursaut GRB 090515 court, l'équipe dirigée par O'Brien et Rowlinson a constaté que l'émission de rayons X a été exceptionnellement stable jusqu'à ce qu'elle chute brusquement à quelques centaines de secondes, tout comme les phosphorescences des sursauts 10 gamma long qu’ils avaient aussi récemment examiné.
Mis à part le magnetar, "il n'y a pas d'autres modèles sensible" pour expliquer une rémanence stable en rayons X qui chute brutalement à zéro, a dit Peter Meszaros théoricien de la Pennsylvania State University à University Park
Les chercheurs affirment que puisque les magnétars ont un taux de rotation maximale, il faudrait un trou noir pour les faire fonctionner, a déclaré Brian Metzger de l'université de Princeton.
Des estimations plus précises de l'énergie transportée par les sursauts gamma et leurs phosphorescences permettrait de déterminer si un trou noir ou un magnétar en est la cause, a dit l'astrophysicien Edo Berger de l'Université Harvard.
COMMENTAIRES
L’astrophysique n’est pas une science facile puisque les pauvres humains, cantonnés sur la petite planète Terre, on du mal à comprendre des phénomènes lointains à l’aide simplement des ondes éléctromagnétiques qu’ils perçoivent - certes à l’aide d’instruments de plus en plus perfectionnés.
Ainsi du mystère de l’origine des sursauts gamma aux énergies inouïes. Il fut alors imaginer des monstres stellaires mais à partir de modèles bien établis que sont les trous noirs et les étoiles à neutrons. Ici, le dévoilement de l’inconnu s’effectue par l’application de modèles connus, la nouveauté s’extrait de l’ancien et l’imagination reste strictement délimitée par les barbelés des certitudes.
Ainsi le recours aux sempiternels trous noirs « Les Magnétars durent plusieurs minutes avant de s'effondrer sous leur propre poids pour former des trous noirs avaient déjà été invoqué pour expliquer la formation de certains sursauts gamma longs ». De fait, on ne pourra jamais confirmer cette hypothèse pour la simple raison qu’un trou noir ne se voit pas.
Nous cessons sur ce blog de solliciter une libération de l’imagination et d’inciter à des hypothèses hardies qui nous sortiraient enfin des géoles bien gardées des théories standards. Ainsi, ces sursauts d’énergie extrêmes pourraient bien être dus à des brisures internes de l’espace-substance annonçant la naissance d’embryons d’étoiles. Or l’emprise du modèle de genèse de toutes les étoiles par effondrement gravitationnel à partir de matière fabriquée lors du big bang interdit d’examiner cette hypothèse. Dommage, car nous sommes au bord d'un immense trou noir du savoir.