LE DOUZIEME EVANGILE de Jacques Guyonnet

Par Fleurdusoleil

mardi 9 novembre 2010

LE DOUZIEME EVANGILE de Jacques Guyonnet

Résumé éditeur :

Mélissa, obsédée sexuelle notoire et reporter vedette du plus grand Zine des États-Unis d'Europe se voit confier par sa rédactrice en chef une mission super-dangereuse : remonter le temps avant  Evène (Avant les Événements) et découvrir "Ce que les femmes préfèrent". Elle y parviendra avec l'aide de Dieu (que la traque théologique des Américains a fait chuter dans le contingent) qu'elle tentera de séduire et de Des Ombres, un compositeur aussi énigmatique que romantique qui, sans le savoir, est à l'origine de l'Univers. Le joueur masqué (Dieu ou l'auteur) joue avec Mélissa comme avec une balle de flipper. Elle est envoyée dans le New York des années 60 et déjoue les avances d'un certain Salman Rushdie, participe à la plus grande rave lesbienne de Californie où elle baise un requin, se trouve à Wall Street chez l'infâme Fuld aux débuts de la crise, est enlevée par la terrible nazie Hannelore et sera torturée dans une île grecque par les Bitenberg, maîtres du monde. Elle passe également en Allemagne, à Stuttgart, là où un apprenti sorcier joue avec les pouvoirs de la musique. Au final, on descendra le Ruban O' (le Temps) de quelque quinze milliards d'années pour assister à la formation de la soupe primitive et des lois qui vont la régir pour nous donner naissance. Une occasion unique pour Mélissa de modifier le futur… et de revenir régler ses comptes.


Mon avis :

Lorsque Blog-o-Book a proposé ce livre en partenariat, j’ai tout de suite été attirée par sa couverture. J’ai donc lu le résumé, car contrairement à d’autres choses, je ne m’arrête pas à la première impression.
L’histoire m’a l’air excentrique, loufoque, à la limite du carrément dérangé, mais pourquoi pas ! L’originalité peut étonner agréablement.
Ca n’ a malheureusement pas été le cas. J’ai abandonné la lecture à la moitié car j’ai complètement été largué dès le début. Le style de Jacques Guyonnet est très spécial. A chaque page, ou presque, une multitude de notes parasite le peu d’histoire qui peut être comprise. Mélissa est personnage bien complexe, trop même et ses aventures ne sont pas très claires. Quand aux autres personnages ont ne sait pas vraiment ce qu’ils font là.
En fait je n’ai pas retrouvé l’originalité suscitée dans le résumé.
Par contre je dois avouer que certains jeux de mots et mots inventés par l’auteur m’ont bien amusée.
Je n’en dirais donc pas plus car j’ai rien compris et que je ne veux pas gâcher le plaisir d’un lecteur plus initié que moi à ce genre de lecture.
Je remercie quand même l’équipe de     et les éditions La Margelle pour ce partenariat.